En effet, dès son arrivée au centre d’entraînement vers 11 heures du matin, Ivan Leko allait s’entretenir avec le médecin de l’équipe avant de préparer l’entraînement. Ce dernier allait l’informer du crime de Bodart, mais il lui dit surtout que l’information figurait déjà sur différents sites médiatiques…
“Je ne suis pas en colère mais triste. Vous faites votre travail, c’est très bien, je ne vous en veux pas, super ! Mais il est logique que je sois déçu. Normalement, je parle d’abord avec le staff et les joueurs, pas avec vous. Voilà, j’ai découvert ça dans la presse… C’est bizarre. Dans le football, cela n’arrive pas souvent. J’ai été surpris, mais bon, on s’adaptera (NDLR : certaines oreilles peuvent bourdonner, en interne). A partir d’aujourd’hui, nous éviterons cette question sur l’état des troupes.»
Nettoyage lundi
Comment Leko ne savait-il pas hier que Bodart ne pourrait pas jouer à Genk ? En effet, le Liégeois s’est blessé samedi lors du choc wallon, qu’il a tout de même terminé. Ce lundi, les titulaires ont juste eu droit à un nettoyage, un soin et du repos, pas à un véritable entraînement collectif. Ce n’est donc apparemment que ce mardi que Leko allait être informé de l’indisponibilité confirmée de son gardien.
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Le Croate a ensuite été invité à commenter le retour anticipé de Matthieu Epolo, qu’il souhaitait souffler quelques - après des prestations plus compliquées. “L’objectif était de le protéger, de soulager la pression et de le préparer à un nouveau départ plus tard dans la saison, a rappelé T1. Si Arnaud est effectivement absent jusqu’à fin décembre, ce serait dommage pour nous. Il a été très bon lors des deux derniers matchs. Il a apporté la paix et la confiance dont l’équipe avait besoin.
Pour rappel, il reste cinq matches au Standard avant la trêve hivernale : à Genk (Coupe), contre OHL (7/12), à Beerschot (14/12), contre Gand (22/12) et à Malines (26 /12). ).