la bonne nouvelle Ramos, Luis Enrique l’apprenti sorcier, encéphalogramme plat… Favoris et scratchs

la bonne nouvelle Ramos, Luis Enrique l’apprenti sorcier, encéphalogramme plat… Favoris et scratchs
la bonne nouvelle Ramos, Luis Enrique l’apprenti sorcier, encéphalogramme plat… Favoris et scratchs

DÉCRYPTION – Au-delà du résultat final, découvrez ce qui a retenu l’attention de notre journaliste mardi, à Munich, lors de Bayern-PSG.

PRÉFÉRÉ

Ramos, le retour

C’est la seule vraie bonne note de la soirée côté parisien, le retour de Gonçalo Ramos. Indisponible depuis le 16 août et sa blessure à la cheville, l’attaquant portugais est entré en seconde période face au Bayern (défaite 1-0). “C’est évidemment une bonne sensation de retrouver le terrain. Je me sens bien. Malheureusement, nous avons perdu, mais ça fait du bien d’être de retour et je suis prêt à aider l’équipe dans les matchs à venir.», a-t-il déclaré après la rencontre, visiblement confiant sur son physique. “Je suis prêt, je suis là, je peux jouer à tous les jeux», dit-il. L’ancien joueur de Benfica doit encore montrer qu’il fait partie de la race des grands attaquants au niveau européen, mais en termes de profil, sa présence ne peut que faire du bien. D’autant que Randal Kolo Muani, non utilisé mardi, est à la cave.

L’Allianz Arena, un bel outil

Les dirigeants parisiens ont dû baver d’envie toute la soirée. Alors qu’ils rêvent d’un stade flambant neuf, ils ont pu apprécier la qualité de l’outil du Bayern Munich, aussi fonctionnel qu’élégant. Un stade moderne qui possède tous les avantages. D’ailleurs, les supporters munichois l’ont crié mardi soir. On soulignera tout de même que les supporters parisiens, comme à leur habitude, ont fait entendre leur voix tout au long de la rencontre. Ils étaient au niveau.

COUPS DE GRIFFES

Safonov, ce n’est pas mieux

Le mystère n’est pas résolu. Est-ce que ce sera un jour ? Certes, Gigio Donnarumma ne donne pas toutes les garanties. On connaît ses qualités sur la ligne mais ses faiblesses sur… tout le reste. Quitte à le mettre en concurrence, voire le dévaloriser, on aurait compris que le PSG s’attache les services d’un gardien taillé pour le jeu de Luis Enrique, bon aux pieds, capable de jouer loin de son but. A la place, le club de la capitale a pris Matfey Safonov, un gardien qui a plus ou moins le même profil que son rival italien. Pour quoi ? Mardi, le Russe a brillé sur sa ligne. Il s’est également versé de l’eau aux pieds et a surtout encaissé un but cap sur corner. Cela ne vous rappelle personne ? Cela a coûté 20 millions d’euros.

Paris toujours inoffensif

Certes, le PSG n’a pas affronté n’importe qui. Depuis sa débâcle à Barcelone (défaite 4-1), le Bayern a changé de braquet défensivement. Septième match sans encaisser de but pour les joueurs de Vincent Kompany. Ce n’est cependant pas la première occasion de constater que la puissance offensive du Paris-SG cuvée 2024-25 est limitée. Pourtant, comme d’habitude, il existe de nombreuses opportunités mais peu d’efficacité. Ni à l’Allianz Arena… Il y a les choix tactiques de Luis Enrique, mais aussi et surtout le (manque de) talent des attaquants. Ousmane Dembélé, on le sait, aussi brillant dans la création que maladroit dans la finition. Meilleur buteur de Ligue 1, Bradley Barcola se retrouve face à un plafond de verre en Coupe d’Europe. Aucun des deux ne peut prétendre remplacer Kylian Mbappé, c’est bien clair. Pas plus que les attaquants hors de prix Ramos et Randal Kolo Muani. Léger, très léger.

Luis Enrique en apprenti sorcier

C’est difficile à suivre. Et il est difficile de croire que ses joueurs réussissent pleinement. Luis Enrique a encore surpris mardi. Une nouvelle composition, avec quatre joueurs comme milieux de terrain au coup d’envoi. Évidemment, pas d’avant-centre. Des ailiers largement étalés, de la densité dans le coeur du jeu, l’envie de presser haut. Mouvements, permutations, joueurs partout et nulle part. Sauf qu’à force d’être constamment inventif, cela ressemble plus à de la coquetterie qu’à autre chose. Et surtout à une caricature. L’entraîneur espagnol se caricature en proposant ce type de système très fluide, voire liquide, avec une absence assumée de présence dans la surface. Nous avons déjà parlé du choix Safonov. Pari perdu, mais Donnarumma aurait-il fait mieux ?

Encéphalogramme plat

Oui, les Parisiens se battent, ils ne ménagent pas leurs efforts et ont l’envie de jouer ensemble. C’est encore le minimum me direz-vous, mais ce sont des valeurs qui avaient disparu ces dernières années au PSG… Bref, le collectif, la lutte, les courses. Mais ce Paris Saint-Germain ne véhicule pas grand chose, à part ce désagréable sentiment d’impuissance. Encéphalogramme plat. C’est un peu (beaucoup ?) le fruit de la méthode Luis Enrique, dans laquelle les joueurs sont des pions au service du schéma de l’entraîneur. Un mécanisme sans âme. Et sans résultat.

 
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