« Je suis l’homme qui a vu la bêtes’amuse Henri Cavillon, visiblement pas traumatisé par sa rencontre avec l’effrayant héros du film. Mâchoires.
Retraité et pêcheur amateur, ce Toulonnais de 67 ans avait quitté le Mourillon et se dirigeait vers Porquerolles pour une partie de pêche en solitaire lorsqu’il a filmé le grand requin blanc.
“Ce matin-là, je n’ai rien pris, il a souri. Et puis, vers 11 heures, j’ai aperçu cette nageoire de loin. Même si en mer on voit beaucoup de choses, il a éveillé ma curiosité alors je me suis approché et j’ai coupé le moteur alors que j’arrivais à 20 mètres de lui. Après, c’est lui qui s’est approché lentement de moi. Il est passé à côté du bateau, puis une autre fois dessous et après trois ou quatre passages, il est reparti tranquillement.
Même pas peur, confie le Toulonnais. “Je n’imagine pas qu’il pourrait embarquer sur un bateau de 7,5 mètres comme le mien et je pense qu’il a été blessé.”
S’il n’a pas eu le frisson, le pêcheur, qui a navigué en Afrique ou dans les Caraïbes, confie néanmoins n’avoir jamais vu un requin aussi gros. « Je sais que c’est extrêmement rare, alors, comme je suis sensible à la préservation de l’environnement, j’ai souhaité partager mon observation avec une association spécialisée. Cela nous permet d’approfondir nos connaissances.