L’Italie s’envole vers les quarts de finale de la Ligue des Nations en s’imposant également en Belgique. Succès mérité grâce au premier but avec l’équipe nationale de Sandro Tonali qui, grâce à la disqualification, n’avait pas célébré de but depuis 14 mois. Pour Spalletti, c’est un excellent résultat : il a reconstruit l’équipe nationale après le terrible Championnat d’Europe et en cinq matches à partir de septembre, il a remporté quatre victoires et un match nul grâce à ses idées et à son jeu. Nous avons étonné les Diables Rouges avec les dribbles et les rotations des milieux de terrain, avec Barella partout et les autres s’insérant continuellement. Nous sommes sur la bonne voie, cela ne fait aucun doute. Dimanche, la France arrive à San Siro après n’avoir pas battu Israël ce soir : nous serons premiers (et aurons donc l’avantage de défier une deuxième équipe en quarts de finale) même en cas de défaite avec un but. de marge, mais surtout le point dont nous avions besoin avant ce soir pour être en sécurité, nous l’avons emmené à Bruxelles, en gagnant et en montrant de quoi l’Italie est capable. Un message important. En effet, un autre message important de la part d’une équipe nationale renaissante.
SUPER ITALIE
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A la lecture des onze de départ, tout est confirmé pour Spalletti : le directeur est Rovella, préféré à Locatelli, tandis que derrière Retegui il y a Barella, avec Frattesi et Tonali comme milieux de terrain. Tedesco, qui ne dispose pas de Doku, De Bruyne, De Ketelaere et Courtois, trouve Lukaku comme titulaire et place Openda à ses côtés, visant un 3-5-2 avec Debast, Faes et Theate en défense, Castagne et De Cuyper en défense. flancs plus Engels, Onana et Trossard comme charnière centrale. La Belgique ne presse pas, elle compacte tout derrière la ligne du ballon et laisse l’Italie jouer le jeu. Le dribble des Azzurri est précis, Barella reculant entre les lignes et les autres bougeant beaucoup. Le premier tir revient à Frattesi, Casteels sauvant facilement. Le taux de menace augmente lorsque l’on utilise le changement de terrain car les hôtes sont très étroits et les ailiers, qui sont en fait des latéraux, sont très faibles. L’action 1-0 vient de Barella qui élargit la gauche pour Dimarco, Retegui se bat au milieu et permet à Barella de lancer l’action décisive puis de fermer le triangle avec Di Lorenzo, auteur de la passe décisive pour Tonali. Le milieu de terrain de Newcastle ne s’y trompe pas et célèbre en formant la lettre G avec ses doigts, celle de sa petite amie Giulia. Une action digne d’applaudissements qui certifie la supériorité de l’Italie. Au quart d’heure, nous avions 80% de possession et la Belgique faisait office de sparring-partenaire. Difficile d’émettre des hypothèses fin juin, alors qu’on était sur le terrain après un Championnat d’Europe cauchemardesque.
ÉQUILIBRE
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Les Diables Rouges établissent « 3+1 », avec Onana qui s’abaisse mais est toujours suivi par Barella et les défenseurs, malgré une supériorité numérique par rapport à Retegui et le milieu bleu qui presse, n’ont pas le pied pour laisser sortir le ballon « proprement » . Alors Tedesco rage sur le banc sans obtenir les réponses qu’il souhaite, tandis que Spalletti, qui crie comme s’il était en retard, se contente de ce qu’il voit. Buongiorno est implacable sur son coéquipier Lukaku et pendant une demi-heure il n’y a pas d’histoire, mais ensuite la Belgique accélère un peu le rythme et commence à garder davantage le ballon. On a plus de mal à sortir, Retegui ne dicte plus la profondeur et le match devient plus équilibré car les hôtes sont plus agressifs et intenses. Big Rom enchaîne sur l’excellent Rovella, Openda attaque avec plus de détermination ; d’un autre côté, Donnarumma s’en sort avec quelques sorties élevées. Une fois le moment de difficulté surmonté, avant la fin de la première mi-temps, avec un autre bon geste spectaculaire, les Azzurri ont réussi le tir (étouffé) de Tonali dans la surface. Au retour des vestiaires, Lukaku et ses coéquipiers n’ont même pas de tir cadré.
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AUTRE BELGIQUE
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Au début de la seconde mi-temps, les Diables Rouges ont commencé différemment de la première mi-temps et ont essayé avec plus de conviction : Debast a demandé à Gigio de sauver, tandis qu’Engels a tiré haut au-dessus de la barre transversale. L’Italie répond avec Retegui, déclenché par Frattesi et arrêté sur un corner en tête-à-tête par Casteels. Quelques secondes et Frattesi et Di Lorenzo sont à un pas du 2-0. Le match devient vibrant, les deux équipes s’étirent et il faut un réflexe de Gigio pour stopper le tir diagonal d’Openda sous un angle fermé. Spalletti change quelque chose (Kean et Udogie pour Retegui et Dimarco) dans le but d’avoir des forces nouvelles, mais le score tactique reste le même, tandis que Tedesco insère Al-Dakhil et Vermeeren pour Engels et Theate. Cependant, le véritable tournant offensif est venu avec Lukebakio pour De Cuyper. Face à l’attaque adverse, Locatelli et Raspadori entrent également à la place de Rovella et Barella, qui en ressort très fatigué ; Cambiaso est également absent pour Gatti. Sur un centre de Castagne, la tête de Lukaku effleure le poteau, puis Di Lorenzo le dévie en corner suite à une frappe du capitaine belge. L’Italie est en difficulté et la Chance leur donne un coup de main sur un ballon mort, le tir de Faes heurtant le poteau. Tedesco lance également Bakayoko dans la mêlée et maintenant nous ne jouons que dans la moitié bleue du terrain, mais nous résistons. Et après le coup de sifflet final, c’est la fête dans le secteur occupé par 6 000 supporters italiens.