La Nouvelle-Zélande est un adversaire particulier pour tous les joueurs de rugby. Mais pour certains, c’est quand même un peu plus vrai que pour d’autres. Comme pour Peato Mauvaka par exemple. Car son père, décédé en 2018, était fasciné par les All Blacks.
“Il savait tout par cœur”
Cette confrontation conserve donc une saveur particulière pour le talonneur des Bleus et du Stade Toulousain. Ce fut le cas en 2021, en 2023, et encore cette année, affirme-t-il à nos confrères du Parisien. L’international raconte à quel point son père pouvait être passionné au point de connaître tous leurs matchs. Peato Mauvaka, lorsqu’il était plus jeune, ne partageait pas du tout cette passion car il n’aimait pas le rugby. C’est venu plus tard. Au bon moment.
C’est un match spécial pour moi et ça le sera toujours. Aujourd’hui, j’essaie de me rassurer du mieux que je peux. Je me dis que je les ai déjà joués deux fois et qu’on les bat à chaque fois. Mais je pense à mon père qui était fou de cette équipe. Je joue pour lui.
(…) Il avait des piles de cassettes vidéo de leurs matchs, datant parfois des années 1980. Il était opérateur de machine mais le dimanche, quand il avait un peu de temps, il regardait ses cassettes et me montrait ses actions. Il savait tout par cœur (…) Je n’aimais pas du tout le rugby mais quand il mettait un match à la télé, j’allais voir le haka avec lui, histoire de partager ce moment.
Les All Blacks sont des adversaires performants pour Peato Mauvaka. Et on sait peut-être d’où lui vient cette inspiration face aux Néo-Zélandais. Son père peut en tout cas être très fier de lui, au vu de l’évolution de son fils au sein de cette équipe de France.
Pour résumer
La Nouvelle-Zélande est un adversaire particulier pour tous les joueurs de rugby. Mais pour certains, c’est quand même un peu plus vrai que pour d’autres. Comme pour Peato Mauvaka par exemple. Car son père, décédé en 2018, était fasciné par les All Blacks. Le talonneur du XV de France évoque l’amour de ce dernier pour la sélection néo-zélandaise.
