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INTERNATIONAL – Plutôt à l’aise sur les dossiers internationaux, Emmanuel Macron aura cependant fort à faire dès ce samedi 16 novembre lors de sa tournée d’une semaine en Amérique latine. Sa toute première escale en Argentine, qui n’était pas prévue initialement, devrait en être la plus grande partie.
En effet, jeudi 14 novembre, lors de la COP29 organisée en Azerbaïdjan, la délégation argentine, bien que déjà réduite au strict minimum avec une poignée d’experts venus préparer des rapports techniques, s’est retirée des débats. “Il s’agit en fait d’une question bilatérale entre l’Argentine et l’ONU, et nous ne pouvons pas faire d’autres commentaires à ce sujet”a immédiatement évacué le président azerbaïdjanais Ialtchine Rafiev.
Depuis ce retrait, certains observateurs y voient un message envoyé par le président argentin Javier Milei, allié déclaré de Donald Trump dont il partage le climato-scepticisme, quelques heures avant l’arrivée d’Emmanuel Macron dans son pays, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article. Comme le rappelle le journal argentin Clairon et le relaie Courrier internationalle président français est considéré internationalement comme « l’un des leaders dans la lutte contre le changement climatique ». A l’inverse, rappelons que Javier Milei, par exemple, a supprimé le ministère de l’Environnement à la fin de l’année dernière.
Ce n’est pas un euphémisme de dire qu’Emmanuel Macron arrive ce week-end dans un champ de mines à Buenos Aires. Selon l’Élysée, le chef de l’Etat s’y rend avec un premier objectif principal : « relier Javier Miliei aux priorités du G20 » et poursuivre les échanges entamés lors d’une première rencontre entre les deux présidents il y a cinq mois à Paris, « afin de surmonter les divergences qui existent sur les grands enjeux mondiaux, notamment les questions environnementales ». L’objectif sera en effet de convaincre l’Argentine de continuer à participer au consensus international, « littéralement à la veille du G20 ».
Une section commémorative
À cet égard, l’Élysée interprète de manière équilibrée le retrait de l’Argentine lors de la COP : « Notre compréhension est qu’ils ont quitté la salle mais qu’ils n’ont pas quitté la COP, ce qui est une petite nuance, et c’est précisément parce que nous ne sommes pas d’accord avec l’Argentine que nous devons leur parler au plus haut niveau. »
« Depuis un an, nous avons ce dialogue avec les autorités argentines au plus haut niveau
afin de leur expliquer notre position sur les questions environnementales et de les relier au consensus international sur ce sujet »soutient toujours la présidence française en amont de la visite en Argentine.
A Buenos Aires, Emmanuel Macron entend également, dans un deuxième domaine important, « approfondir le partenariat stratégique et historique avec l’Argentine » dans les domaines de la défense, de la transition énergétique et des transports. Le tout dans un contexte où le gouvernement argentin se montre « ouvert aux investissements étrangers, axé sur le commerce extérieur » avec le désir de « élever la situation économique du pays »according to the Élysée.
Enfin, la visite comprendra également un volet mémoriel avec une visite dimanche à l’église de Santa Cruz où le chef de l’Etat rendra hommage à la vingtaine de Français, dont deux religieuses, disparus et assassinés sous la dictature argentine dans les années 70. .
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