Contre l’Italie, un Diable Rouge a fait quelque chose d’inédit à ce niveau

Contre l’Italie, un Diable Rouge a fait quelque chose d’inédit à ce niveau
Contre l’Italie, un Diable Rouge a fait quelque chose d’inédit à ce niveau

Au Heysel, les Italiens ont été plus forts, comme pas mal de pays qui se déplaceront à Bruxelles dans les prochains mois. Même s’il a fallu une erreur de De Cuyper en début de match pour que Tonali marque l’unique but. Et un Donnarumma assidu ou chanceux pour éviter l’égalisation à quatre reprises en seconde période.

La boulette de viande est l’un des rares liens entre les cuisines belge et italienne, mais nous étions plus concentrés sur la sauce au lapin que sur le polpete jeudi. Les trois défenseurs centraux ont tous pataugé à un moment ou à un autre. Les Faes peuvent jouer un ticket Euromillions avant de s’envoler pour Budapest samedi. C’est un miracle de ne pas avoir directement provoqué de but malgré trois grosses bévues.

Une altercation a eu lieu entre Faes et Theate, qui a bousculé son coéquipier

Domenico Tedesco peut s’abstenir de se rendre chez son libraire. Ses tests n’ont pas réussi. Ni sa défense à cinq, ni son pari d’Engels, trop courts à ce niveau.

Mais c’est l’association Openda-Lukaku qui restera le plus gros échec du sélectionneur. Comme en Autriche l’année dernière, les deux attaquants n’ont montré aucun signe d’avenir potentiel pour leur duo. Lukaku a souffert dans les duels contre le géant Bastoni et Openda avait laissé son costume d’Halloween, celui de Casper le sympathique fantôme. En première mi-temps, l’attaquant de Leipzig a touché… deux ballons. Quasiment du jamais vu à ce niveau.

Tout n’était pas de sa faute, loin de là. Il n’y avait aucune créativité derrière cela. Trossard était censé l’incarner mais il passait son temps à courir trop loin du but adverse ou à glisser sur un terrain indigne. C’est peu dire que les 41.367 spectateurs n’ont pas vu grand-chose jeudi dans la douceur automnale de Bruxelles.

A Budapest pour assurer le barrage

Ce qui nous ramène à notre nouvelle condition, celle d’une équipe moyenne lorsqu’elle est privée de De Bruyne et Doku à la fois. Lukaku ne pourra pas tout faire seul. Et certainement pas ce Lukaku. Les supporters belges l’ont bien compris en ne sifflant pas les joueurs après la défaite, bien loin de la « démission de Tedesco » du mois dernier.

Dimanche, se terminera la phase de groupes de la Ligue des nations pour les Belges, contre Israël à Budapest. Et grâce à nos meilleurs amis français qui ont offert un premier point à notre futur adversaire, la rencontre ne comptera pas pour rien.

Les Israéliens pourraient encore dépasser les Diables en s’imposant par plus de deux buts d’écart, les reléguant à la dernière place et à une descente directe en Ligue B. Ce qui aurait été une vision étrange il y a quelques mois est devenu réalité. Une réalité lointaine mais néanmoins réelle.

 
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