Au réveil de la France ce mercredi 6 novembre au matin, Donald Trump est en route vers la victoire pour remporter la présidence des États-Unis, huit ans après sa première élection. Dès l’aube, le suspense ne semble plus permis à Paris. La chaîne d’information pro-Trump, Fox News, a annoncé, peu avant 8 heures du matin, le triomphe du milliardaire tandis qu’en pleine nuit, le patron de Tesla, Elon Musk, tweetait «jeu, set et match».
Suivez notre direct | En direct, résultats des élections américaines 2024 : Emmanuel Macron félicite Donald Trump et se dit « prêt à travailler » avec lui
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Rien n’est encore officiel mais Emmanuel Macron, semblant oublier la traditionnelle prudence diplomatique et la considération due à la démocrate Kamala Harris, salue, peu avant 9 heures, l’arrivée du Républicain à la Maison Blanche. « Félicitations au président Donald Trump. Prêts à travailler ensemble comme nous avons pu le faire depuis quatre ans. Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité »commente le président de la République, une trentaine de minutes après son homologue hongrois, Viktor Orban, satisfait du ” revenir ” du président américain. « Magnifique victoire du peuple américain contre un système. Un espoir de paix, une défaite des wokistes. Une voie pour la droite en France comme en Europe. Jusqu’à la victoire »s’enflamme aussi Eric Ciotti, le président de l’Union des droits pour la République, allié de la leader d’extrême droite, Marine Le Pen.
La victoire annoncée du chantre deL’Amérique d’abord, peu soucieux du respect des règles démocratiques et de la politesse verbale, plonge la plupart des personnels politiques français dans la peur. « Ces cata », « ahurissant »… murmurent les proches de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron. Sur le plan géopolitique, le sort de l’Ukraine et l’aide financière apportée par les États-Unis sont particulièrement préoccupants.
« Prenons le contrôle de notre destin »
Mais le chef de l’Etat français et les représentants du gouvernement de Michel Barnier avancent la thèse volontariste selon laquelle Donald Trump pourrait, par ses excès et son isolationnisme, contribuer à la relance de l’Europe. Les plus optimistes imaginent que l’hostilité attendue de Donald Trump pourrait convaincre l’Allemagne de laisser l’Union européenne (UE) dépenser massivement pour orchestrer sa défense et solidifier son économie. « Je viens de m’entretenir avec le chancelier Olaf Scholz, nous allons œuvrer pour une Europe plus unie, plus forte et plus souveraine dans ce nouveau contexte. En coopérant avec les États-Unis d’Amérique et en défendant nos intérêts et nos valeurs »pousse déjà M. Macron à avancer
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