le très autoritaire président du Salvador, Nayib Bukele, réagit à une déclaration de François Hollande

le très autoritaire président du Salvador, Nayib Bukele, réagit à une déclaration de François Hollande
le très autoritaire président du Salvador, Nayib Bukele, réagit à une déclaration de François Hollande

Sur BFMTV, l’ancien président a estimé lundi que la légalisation du cannabis ne peut conduire à une réduction du trafic mais qu’une intervention de l’armée «dans les quartiers » ne pouvait pas être une solution pour autant. Une séquence qui a fait réagir l’homme fort du Salvador.

Sur X, le président salvadorien autoproclamé « Roi philosophe »a réservé aux internautes français une surprise dont il a le secret. Champion de la lutte contre le trafic de drogue au Salvador, le président Nayib Bukele s’est permis de commenter l’actualité française de plus en plus tourmentée par la question du trafic de drogue. Trafic évoqué par François Hollande, invité de BFMTV ce lundi 4 novembre. L’ancien président et désormais député a estimé que « la proposition de légaliser le cannabis n’entraînerait en aucun cas une baisse du trafic » mais une intervention de l’armée “dans les quartiers” ne pouvait pas être une solution. Une réaction à la proposition du député macroniste Karl Olive, qui souhaite envoyer des militaires dans certains quartiers.

C’est alors que le président salvadorien a réagi à la réaction du président. « Non, légaliser un crime ne réduit pas la criminalité ; ça ne fait que déplacer la ligne rouge »a suivi Nayib Bukele. « Les personnes qui commettent des crimes commenceront à exploiter ce qui se trouve au-delà de la ligne rouge, et la société se retrouvera alors face à deux problèmes : l’utilisation massive de ce qui vient d’être légalisé et l’augmentation de « l’utilisation de ce qui reste proche de la ligne rouge ». »

« La seule façon de réduire la criminalité est de retirer les criminels de la rue »a ajouté le très autoritaire président. Réélu triomphalement en février dernier, Nayib Bulele mène une politique sécuritaire impitoyable qu’il a imposée lors de son premier mandat. En mars 2022, celui qui se fait appeler “le dictateur cool” a déclaré l’état d’urgence. Une politique qui lui a permis de déployer l’armée dans les rues salvadoriennes, et de procéder à des arrestations sans mandat d’arrêt, afin de mettre fin aux agissements des gangs qui semaient la terreur dans le pays. Les arrestations massives ont clairement eu une certaine efficacité, le nombre d’homicides étant passé de 87 pour 100 000 en 2019, année de son arrivée au pouvoir, à 2,41 en 2023.

Omniprésent sur les réseaux sociaux, le président a même tenu un ultime tweet ce lundi, en réponse à un internaute français qui l’invitait à régner sur l’Élysée. « Il faudra d’abord annexer le Salvador, comme vous l’avez fait avec la Corse »a répondu le président salvadorien, qui semble décidément bien connaître la .

France

 
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