Une frappe d’Andrea Pinamonti redonne le sourire à Gênes en battant Tardini et en rejoignant Parme au classement. Le succès de Grifone a été bien mérité, car en première mi-temps ils se sont montrés beaucoup plus réactifs et proactifs que les Émiliens, et en seconde période ils ont mis leurs adversaires en cage, les ont forcés à une manœuvre lente et prévisible et, au bon moment, placé le coup gagnant. Pour compléter une journée vraiment spéciale pour Gênes, il y a aussi les débuts de Mario Balotelli, dans les dernières minutes. Quelques touches, quelques entrées, un carton jaune. Mais l’important est que Gilardino, désormais, puisse aussi compter sur lui, étant donné que les neuf absences sont un fardeau assez lourd à porter. Si vous voulez vraiment chercher un alibi à Parme pour une prestation très décevante, vous pouvez le trouver dans la blessure de Bernabè : le talent espagnol s’est arrêté à la 15e minute de la première mi-temps à cause d’un problème avec les fléchisseurs de la jambe droite. Sans l’élément qui éclaire le jeu, l’équipe de Pecchia est en difficulté : elle ne parvient jamais à déclencher les attaquants, elle a du mal à dribbler au milieu de terrain, elle est lourde dans sa construction et, finalement, elle ne produit aucune occasion de but nette.
le défi
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Dès la première mi-temps, nous avons pu constater les problèmes de Parme, et Gênes, avec un déroulement de match très sage et tout aussi déterminé, en a profité. En fin de mi-temps, une frappe venimeuse de Frendrup est déviée en corner par Suzuki (48e), alors que les Emiliens ne parviennent pas à sortir de leur coquille. Ce n’est pas une question de déploiement tactique, mais d’attitude : Grifone a faim, Parme non. Et c’est un problème pour une équipe qui, après quatre nuls consécutifs, doit absolument chercher la victoire (qui lui manque depuis le 24 août : 2-1 contre Milan). Gilardino, qui dessine un 3-5-2 classique, contourne l’adversaire, ses joueurs pressent, se battent et gagnent tous les duels. Le but de Pinamonti, à la 34ème minute de la seconde période, est la juste récompense pour un groupe qui, malgré les difficultés, ne lâche rien. L’action du but est une démonstration de l’entêtement de Gênes : tir d’Ekhator, bloqué par Suzuki et Pinamonti marque le but. Plus tôt, à la 13e minute, Pinamonti lui-même avait frappé le poteau d’un superbe tir et, au rebond, Delprato avait sauvé la touche infaillible de Badelj.
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Final
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Quelques traces de Parme dans le carnet. Un tir d’Almqvist, un d’Estevez et un de Benedyczak, de retour après une longue blessure. Vraiment trop peu pour espérer récolter au moins un point. À la fin du match, le public de Tardini a rugi, tandis que Gilardino a poussé un cri de joie compréhensible et justifié.