Breaking news
Une maison France Services ouvre à Guéret ce jeudi -
les dessous d’un gigantesque marché mondialisé -
le retour de la fracture sociale – Libération -
“Je veux créer de la confiance, pas de la méfiance” -
Un numéro positif – Medialot -
Avec Moana 2, Disney revient en force -

Le RN rate sa journée à l’Assemblée et évoque les “prochaines élections” : Actualités

Le RN rate sa journée à l’Assemblée et évoque les “prochaines élections” : Actualités
Le RN rate sa journée à l’Assemblée et évoque les “prochaines élections” : Actualités

Expulsions de délinquants étrangers, réforme des retraites… Le RN a poussé des repères politiques jeudi dans sa journée réservée à l’Assemblée, l’occasion d’attaquer ses adversaires de gauche et de droite ou encore de piquer le gouvernement, sans toutefois parvenir à un succès législatif.

Si le groupe présidé par Marine Le Pen a sensiblement augmenté en nombre (125 députés), il n’est pas parvenu à remporter une victoire parlementaire, malgré le soutien du groupe de la Droite Républicaine (ex-LR) à certaines mesures alignées sur les siennes. régalien.

« Rendez-vous aux prochaines élections », ont répété plusieurs élus du groupe d’extrême droite, qui avait débuté sa « niche » avec une proposition d’abrogation de la réforme des retraites, vidée de sa substance en commission.

Le RN a vu ses amendements de réintégration rejetés par le président de l’Assemblée en raison de leur coût pour les finances publiques, mais a quand même longuement défendu son texte amputé.

Le rapporteur Thomas Ménage s’en est pris à une réforme « injuste, inutile », et a fustigé « le sectarisme de la gauche », qui n’a pas souhaité soutenir son texte en commission, autant que « l’entêtement » des macronistes qui en ont fait la « petite échelle ». » pour le torpiller.

Engagée dans un bras de fer avec le RN pour apparaître comme le meilleur combattant de la réforme, le NFP défendra son texte dans la « niche LFI » du 28 novembre. « Nous discuterons d’une véritable réforme d’abrogation (…) que vous n’avez jamais combattue » a promis Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI).

Accusant la gauche de « trahir (ses) électeurs », Marine Le Pen a assuré que son groupe voterait au contraire pour le texte LFI.

– Débat houleux sur les expulsions –

Dans la foulée, une proposition de loi RN sur les expulsions des étrangers délinquants a été rejetée, dans une ambiance électrique.

“Non, l’immigration n’est pas une opportunité”, a déclaré le député RN Lionel Tivoli, avant de pointer les dangers, selon lui, d’une “immigration massive” en .

« Ne suis-je pas une opportunité pour la France en étant ici devant vous ? a rétorqué Ayda Hadizadeh, députée PS, fille d’exilés iraniens. Et Ludovic Mendes, député macroniste d’origine portugaise, de poursuivre : “l’immigration ne doit pas être une chance ou une malchance pour la France : c’est l’histoire de France”.

“L’immigration désordonnée, massive, irrationnelle, incontrôlée est un problème et évidemment vous le savez”, avait alors déclaré Marine Le Pen, sur fond d’anathèmes entre la gauche et le RN.

Le texte d’Edwige Diaz, retiré après la suppression de son article clé, visait notamment à systématiser les expulsions d’étrangers pour certains crimes ou délits « punis d’une peine d’au moins trois ans d’emprisonnement », et à supprimer un certain nombre de régimes de protection. contre les expulsions.

– Ministre entre deux feux –

Nicolas Daragon, ministre délégué chargé de la Sécurité quotidienne, a en partie donné « raison » au RN dans son constat : « l’étranger qui assassine dehors, l’étranger qui viole dehors (…) ; le voleur étranger, harceleur, agresseur trois fois dehors», a-t-il poursuivi, tournant une anaphore applaudie par le RN, mais qui a provoqué des tensions au sein de la coalition gouvernementale macroniste-LR.

“On s’est posé la question de savoir si c’était la base commune qui parlait ou si vous représentiez une autre couleur politique”, a lancé Ludovic Mendes.

Le ministre s’est toutefois opposé sur le fond, jugeant le texte inopérant, contre-productif pour les préfets, et contraire à la Constitution.

Marine Le Pen a, de son côté, pointé du doigt ), le MoDem et Liot (centristes indépendants).

En début de soirée le RN a également retiré son texte visant à supprimer le critère de diagnostic de performance énergétique pour la location des logements, vidé de son utilité par une coalition allant de la gauche aux macronistes.

A minuit, les débats ont été interrompus en plein examen d’un texte de Pascale Bordes, visant à établir une nouvelle version des peines minimales introduites sous Nicolas Sarkozy et abrogées sous François Hollande. Une manière de « redonner du sens à la douleur », selon son auteur.

Le ministre de la Justice Didier Migaud a critiqué un texte inconstitutionnel, estimant qu’il s’appliquerait en l’état « aux mineurs non récidivistes ».

Le ministre a également défendu une « justice pénale » qui « a gagné en efficacité » en une quinzaine d’années, estimant que les peines minimales n’ont « pas eu d’impact sur la réduction des risques de récidive ».

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Janux, Sanofi, Gilead, Takeda les derniers
NEXT Saint-Etienne – OM et Lens