Entretien avec Philippe Lelouche à l’occasion de son passage dans cette ville du 44 pour son premier solo sur scène

Entretien avec Philippe Lelouche à l’occasion de son passage dans cette ville du 44 pour son premier solo sur scène
Entretien avec Philippe Lelouche à l’occasion de son passage dans cette ville du 44 pour son premier solo sur scène

Par

Patricia Bigot

Publié le

28 octobre 2024 à 7h17

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Quand on regarde ton parcours Philippe Lellouche, on voit que tu es passé du journalisme au théâtre. Après Inter, TF1 et France Télévision…, comment s’est passé ce basculement ? Philippe Lellouche : Le théâtre était déjà là en moi. J’avais suivi des cours dans le passé, mais ils n’étaient probablement pas adaptés à ma poursuite à cette époque. Alors j’ai fait du journalisme. Un jour, je me suis dit : pourquoi continuer à commenter ce que font les autres ? Pourquoi ne le ferais-je pas moi-même ? Cela a mis définitivement un terme à mes interrogations sur la suite de ma carrière.

Lors d’un rapport pour Envoyé spécial sur une étoile de karaoké, j’ai chanté. Un agent de cinéma était là. Elle m’a repéré et m’a proposé de me représenter. Dès le premier tournage, pour une série télé, je me suis senti chez moi.

Stand Alone est votre premier one-man show. Mais celui joué au Palais des Glaces n’en faisait pas partie ?

C’est mon premier solo sur scène. Au Palais des Glaces, nous étions trois comédiens qui montions sur scène pour jouer les gens. C’était un peu démodé. Dans Soyez seulJe me dis mais ces histoires sont universelles.

Vos souvenirs sont-ils similaires à ceux du public ?

Quand nous avons grandi dans les années 80, nous avons grandi dans une France différente d’aujourd’hui car nous avons le même rapport aux années, les mêmes références.

On écoutait la même musique, on regardait les mêmes films, les mêmes chaînes. Nos familles étaient à peu près les mêmes aussi…

Aujourd’hui, tout est multiplié. Une culture commune forge une histoire commune.

Dans cette unique scène, vous parlez de l’enfance, de la famille, des thèmes que vous aimez explorer et qui rappellent votre premier film en tant que réalisateur, Nos Plus Belles Vacances, non ?

Oui c’est vrai. C’est répondu. On ne guérit pas l’enfance, dit-on, mais pour moi, c’était merveilleux. Mes parents étaient plus insouciants. Nous allions à l’école à vélo ou à pied sans qu’ils s’inquiètent. Les chansons étaient joyeuses et le texte n’avait pas trop d’importance. Nous nous amusions.

Aujourd’hui, on aime faire savoir qu’on fait la fête en se filmant, mais si on rit plus, pas si sûr…

Alors il y a aussi des coups de gueule ?

Oui mais sur la base de l’humour. Pas de morale ici, ça me dérange… (sic). Je prends ce qui me fait peur pour me faire rire. Hier, une réaction voulait plus de sécurité, aujourd’hui, il veut plus de liberté. Nous avions cette sécurité, rouler plus lentement sur la route, ne pas fumer, porter un casque pour faire du vélo et c’est bien, mais nous avons réduit la liberté absolue.

Faire monter 8 personnes dans une voiture, on l’a fait et ce n’était pas choquant… Aujourd’hui, on se laisse parfois distancer mais ça vaut le coup d’en rire.

Tous ces exemples sont-ils susceptibles de parler à une certaine génération ?

Oui et non car le spectacle n’est pas pour les « vieux ». Je rencontre des trentenaires qui aiment cette époque et qui auraient aimé la vivre. Ils ont les références.

Les danses lentes dans les boîtes de nuit, par exemple, sont une machine à voyager dans le temps. Je milite pour leur réhabilitation : nous avons eu le courage d’inviter une fille à danser. Les sites de rencontres à l’écran sont bien plus tristes…

Enfant, vous passiez vos vacances en Bretagne. Quel est votre rapport à cette région et connaissez-vous Le Croisic où vous jouerez le 30 octobre ?

Avec mon frère (Gilles, NDLR), nous vivions en banlieue parisienne mais toutes nos vacances se passaient en Bretagne. J’aime la France dans son ensemble. C’est le plus beau pays avec des paysages variés.

Je suis déjà allé à La Baule, pas encore au Croisic. En tournée, j’aime aller partout.

Soyez seulone-man show de Philippe Lellouche, mercredi 30 octobre, à 20h30, Salle Jeanne-d’Arc du Croisic. Plein tarif : 25 €. Tarif réduit : 20 €. Durée : 1 heure 30 minutes.

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