De violentes frappes aériennes israéliennes ont secoué la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, samedi soir et dimanche matin, lors des bombardements les plus violents que la ville ait subis depuis le début de l’escalade israélienne contre le Hezbollah le mois dernier.
Les raids se sont poursuivis pendant 30 minutes, provoquant d’importantes destructions dans le quartier et une propagation de fumée et de gravats dans les rues du faubourg.
Les habitants ont rapporté que ces raids ont été les plus violents, Israël ayant ciblé les dépôts d’armes et les infrastructures du Hezbollah, selon ce qu’a annoncé Tel Aviv.
Aux petites heures du dimanche matin, des explosions ont été entendues dans tout Beyrouth et des éclairs rouges et blancs ont duré environ une demi-heure et étaient visibles à plusieurs kilomètres de distance.
Les analystes militaires des chaînes de télévision locales ont confirmé que cette attaque était la plus importante à Beyrouth depuis le début de la campagne israélienne.
Après les attentats, un brouillard gris planait sur la ville, tandis que des colonnes de fumée s’élevaient et des décombres se répandaient dans les rues de la banlieue sud.
Plus tôt, le ministère libanais de la Santé avait annoncé que les raids israéliens sur diverses régions du Liban samedi avaient entraîné la mort de 23 personnes et la blessure de 93 autres.
Le ministère a déclaré que les attaques visaient des zones du sud du Liban, de Nabatieh, de la Bekaa, de Baalbek-Hermel, du Mont-Liban et du nord.
