[Critique] MEGALOPOLIS : le plus méchant des classiques ?

D’habitude, quand je vais voir un film au cinéma, j’en repars avec un avis assez tranché, même s’il est parfois compliqué de savoir si on aime un film tant les défauts et les qualités s’entremêlent pour en faire un tout, mais avant d’y aller En voyant le dernier film de Francis Ford Coppola en salles, je n’avais jamais ressenti aussi forte cette sensation de me demander si j’avais vu un classique du cinéma ou une grosse bêtise.

Megalopolis raconte l’histoire de deux visons du monde dans la ville de la Nouvelle Rome, entre un artiste,

César, capable d’arrêter le temps car il est plein de créativité qui vise à créer un gigantesque espace vert dans la ville, son objectif est de construire un avenir utopique, et le maire, Cicéron moins basé sur l’avenir, avec une vision beaucoup plus conservateur.

Mégalopole ou preuve qu’un film dense et diablement décousu n’est pas du tout forcément mauvais.

On le voit très vite, Coppola veut tenter un certain nombre de choses assez folles, donc une grosse prise de risque presque à chaque instant pour laquelle on ne peut que respecter

Malheureusement, à plusieurs reprises dans le film, une idée m’a paru totalement géniale, puis elle se transforme en désastre, puis elle continue tout le film.

Visuellement parlant, le film alterne des partis-pris radicalement différents à une vitesse vertigineuse, ce qui nous donne une sensation de changement d’atmosphère à la limite du dérangement.

Et en même temps on nous propose des graphismes sublimes, les plus beaux calibrages, et des plans limites parfois, avant que le film change une fois de plus de direction visuelle et vous montre des atrocités dignes des images qu’on nous montre au collège quand on a fantasmer sur le monde en 2050.

Le film subit le même traitement sur tout, que ce soit le jeu des acteurs où du coup on a Adam Driver ultra concerné par le rôle, puis la séquence suivante il se drogue et nous offre une suraction des plus hilarantes (Big UP a Nicolas Cage dans Longless pour ceux qui savent),

Cependant, je ne comprends pas comment on peut sortir du film en disant que c’est juste une grosse connerie, comme je l’ai entendu trop de fois dans la salle.

Remercions Copolla pour sa générosité et son panache. Souvenons-nous aussi de son parcours qui a, disons-le, changé et marqué le cinéma dans son intégralité.

Enfin, point très important, ne laissez PERSONNE vous influencer et vivez le film au cinéma car même si vous détestez Megalopolis, cela reste pour moi une expérience importante et assez hypnotisante, je n’ai jamais arrêté de regarder le film, d’aller le voir dans les salles, accompagné de la sensation d’un film événement qui donne un engouement assez fou pour le film et crée une ambiance particulière dans la salle.

Alors n’écoutez pas les critiques de Megalopolis et allez au cinéma pendant qu’il joue encore, voyez le plus Nanar des classiques.

MEGALOPOLIS est actuellement visible en salles

Editeur : Lucas, 18 ans

 
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