Fin de l’aventure avec le tennisman genevois Antoine Bellier

Publié le 30 décembre 2024 à 11h38. / Modifié le 30 décembre 2024 à 12h14.

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Il porte toujours des tenues liées au tennis mais n’a pas touché une raquette depuis plus d’un mois. La veille, il était allé skier avec son père. « Cela faisait douze ans que je n’avais pas su skier, c’était revenu en quatre heures ! Dimanche, il a joué au hockey sur glace avec des amis. Il a aussi pris une licence de basket à l’Eurotex GAB, va assez souvent à la salle de sport, fait du fitness et est venu à vélo à notre rendez-vous dans une trattoria au dessus de la gare Cornavin. Le sport fait toujours partie de la vie d’Antoine Bellier, il en fera sans doute toujours partie, mais pas de la même manière. Le 18 octobre dernier, jour de son 28e anniversaire, le Genevois annonçait la fin de sa carrière de joueur de tennis professionnel.

Il a débuté à l’été 2014, après son baccalauréat. A la fin de sa première saison, en juin 2015, Temps s’était engagé à lui donner rendez-vous chaque année pour raconter, année après année, l’évolution de sa carrière, jusqu’au bout de celle-ci. Il y a eu dix saisons complètes sur le circuit professionnel, et dix articles simplement numérotés de 1 à 10. Lors de la dernière, fin août, quelque chose avait changé. Une longue blessure lui avait donné un aperçu de la vie qu’il pourrait avoir sans tennis, et cela semblait agréable. Pourtant, il se préparait à partir, sachant qu’une série de bons résultats pouvait tout relancer, la machine, les résultats, le classement, la motivation. En novembre 2023, n’avait-il pas remporté sept matches d’affilée sans perdre une seule fois son service pour sortir des qualifications et remporter le tournoi Challenger d’Ismanig en Bavière ? Son dernier titre.

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