la fresque monumentale dédiée à Georges de la Tour, de la bombe ! – .

la fresque monumentale dédiée à Georges de la Tour, de la bombe ! – .
la fresque monumentale dédiée à Georges de la Tour, de la bombe ! – .

On l’a vu naître puis se déployer au fil des jours avant de donner sa dernière apparition ce vendredi, malgré des conditions météo défavorables. Le tableau légendaire Job moqué par sa femme du maître lorrain du clair-obscur Georges de La Tour vient de retrouver un nouveau souffle dans la cité des images, où son original est conservé au Mudaac. Et ce, grâce à la dextérité d’Andréa Ravo Mattoni. Ce roi du street art est passé maître dans l’art de sortir des œuvres classiques des musées et de les traduire en versions monumentales, sur des bâtiments…

200 bombes utilisées

Une « récupération du classicisme dans le contemporain » que ce virtuose des bombes, sollicité par le centre culturel de la Ville, a réalisé sur un mur de 18 mètres de haut et 11 de large, rue du Pasteur Boegner, avec 200 bombes, dans une trentaine de couleurs, de un panier. On peut désormais voir cette magnifique création depuis les hauteurs de Chantraine et apprécier tous les détails, qu’on ne voit pas forcément sur l’original (145×97 cm).

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L’explication la plus courante fait référence au livre de Job, issu de l’Ancien Testament (Job 2, 8-10). Cela montrerait la mise à l’épreuve de la foi de Job, ruinée, accablée par la misère, par Satan et Dieu. Job apaise la brûlure de ses ulcères avec un tesson de poterie placé à ses pieds. Il tolère le déclin sans se rebeller contre Dieu, ce qui surprend son entourage et sa femme. Le clair-obscur très contrasté sature les couleurs et la lumière concentre l’attention sur les trois éléments principaux du récit : la robe flamboyante, l’échange de regards et la flamme de la bougie, symbole de la présence divine.

D’autres thèses prétendent que la femme représente la Lorraine, qui dénonce les ravages de la guerre de 30 ans en Lorraine. Dom Calmet, érudit lorrain, dit que le livre de Job était très populaire à l’époque. Job, archétype du juste, pourrait être une figure de résistance contre le mal. Thèse défendue par le poète René Char, un des premiers résistants qui avait mis en ligne une reproduction de cette œuvre appelée aussi Le prisonnier dans son QG pendant la Seconde Guerre et lui écrit un poème Feuillets d’Hypnos 178 dans le livre Fureur et mystère (1948). Et où il constate y voir une métaphore du régime nazi : « Reconnaissance à Georges de La Tour qui a maîtrisé les ténèbres hitlériennes par un dialogue d’êtres humains », conclut-il. Pour lui, ce tableau « semble au fil du temps refléter son sens dans notre condition ». Chacun a sa propre interprétation.

 
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