Nouvelles révélations dans l’affaire des mystérieux attentats à l’explosif qui ont eu lieu à Genève. D’abord, il y en aurait eu une troisième, qui n’avait jusqu’alors pas été rendue publique. Et surtout, ce serait Patek Philippe qui serait visé : une forte rançon aurait été exigée de la marque horlogère.
La Tribune de Genève a annoncé ce vendredi que la prestigieuse entreprise avait reçu début juillet une lettre anonyme menaçante exigeant une rançon de 10 millions de francs dans les cinq jours. «Sous peine de tuer un employé, un client ou un membre de sa famille», précise le quotidien genevois.
Le reste, on le connaît. Un homme travaillant pour Patek Philippe s’est blessé aux jambes fin août suite à l’explosion d’un colis piégé dans le quartier Saint-Jean. Puis, fin novembre, nouvelle explosion dans le secteur Grange-Canal. Avec cette fois la fille de 12 ans d’un employé de la marque grièvement blessée.
La « Tribune de Genève » rapporte qu’une troisième explosion a eu lieu le 4 avril dans une boîte aux lettres à Plan-les-Ouates, non loin du siège de Patek Philippe. Il n’y a eu aucun blessé.
Jeudi, on a appris que deux hommes avaient été interpellés. Il s’agit de deux frères, la trentaine, soupçonnés de tentative d’assassinat, mise en danger de la vie d’autrui, tentative d’extorsion et de chantage et usage d’explosifs. Tous deux nient tout lien avec cette affaire.
Chargé de l’enquête, le Ministère public de la Confédération n’a encore confirmé aucune des différentes informations révélées cette semaine.