DQuelques mois après la découverte du corps de Lina dans la Nièvre, l’expertise médico-légale aboutit à de nouvelles conclusions. Si l’autopsie réalisée n’a pas permis de déterminer formellement la cause du décès de la jeune fille de 15 ans, les dernières analyses suggèrent l’hypothèse d’un décès par strangulation.
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Selon un communiqué du procureur par intérim de Strasbourg, Alexandre Chevrier, des éléments « tendent à démontrer » que Lina, disparue le 23 septembre 2023 en Alsace, a été tuée par strangulation « à l’aide des anses » d’un sac de « cabas ». taper”. Des fragments de tissus ont été retrouvés sur le cou de l’adolescent, rendant cette hypothèse vraisemblable.
Par ailleurs, les analyses médico-légales n’ont pas révélé d’autres violences, notamment à caractère sexuel. Ils ont également écarté l’hypothèse d’une mort par noyade, alors que le corps de l’adolescent a été retrouvé “partiellement immergé” dans un cours d’eau. “Aucune trace de substances narcotiques, médicamenteuses ou toxiques” n’a été trouvée et “les analyses génétiques réalisées sur les vêtements” se sont révélées négatives. D’autres analyses sont néanmoins toujours en cours, précise le magistrat, et les investigations se poursuivent.
A LIRE AUSSI Mort de Lina : ces questions qui restent sans réponseLes premiers résultats de l’enquête avaient déjà avancé l’hypothèse d’un décès par asphyxie et que l’adolescent avait été « probablement ligoté ».
Le principal suspect aurait agi seul
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Tous les éléments mis à disposition des enquêteurs pointent vers une « action solitaire » de la part de Samuel Gonin, principal suspect dans cette affaire. « Aucun lien n’a été établi entre ces derniers et d’autres faits de même nature », précise le procureur de Strasbourg, qui évoque un classement de l’information judiciaire « à la fin du premier semestre 2025 ».
Des questions restent cependant en suspens puisque Samuel Gonin s’est suicidé en juillet dernier, plusieurs mois avant la découverte du corps de Lina, et sans pouvoir livrer sa version. C’est son véhicule, géolocalisé à proximité de l’endroit où l’adolescente n’avait plus donné signe de vie et où son ADN a été retrouvé, qui a permis aux enquêteurs de suivre sa trace.