EUROLIGUE 2024/25 – L’AS Monaco a subi ce jeudi sa plus lourde défaite de la saison, chez le Real Madrid (94-72). Avec des abonnés absents toute la soirée, les Monégasques n’ont pas pu lutter face aux Madrilènes concernés, et deux crans au-dessus.
Sur une série de trois victoires consécutives, Monaco est entré dans le dernier jour de la phase deEuroLigue en costume de chef. Un statut qu’il fallait défendre sur le parquet d’un Réal Madrid toujours dans le doute, malgré son succès étriqué à Paris en début de semaine. Et tout cela sans Élie Okoboabsent de la marque à la dernière minute.
L’AS Monaco crée l’illusion pendant cinq minutes
La rencontre démarre sur un rythme offensif élevé. Porté par les mouvements de Gabriel Deck et Dzanan MoussaLe Real transperce la défense monégasque, et compte comme toujours sur son avantage de taille pour dominer au rebond (13-4 dans le QT1). En face, la Roca Team peut compter sur un Mike James très impliqué, mais manque d’alternance. Les Madrilènes sont donc en tête, et accélèrent dans la deuxième partie du premier quart--. Successivement, Facundo Campazzo chaîne avec trois points, avant un deux plus un de Mario Hezónja ouvre un premier écart (14-23). Comme un Maman Jaiteh avec un manque cruel d’adresse aux abords du cercle, Monaco a eu du mal à démarrer collectivement, et a pris le dessus, comme le symbolisent les 29 points encaissés en dix minutes.
Sans James sur le terrain, l’équipe prend littéralement l’eau. Et même son retour ne fait pas de miracle. Le début du deuxième quart-- est apocalyptique. Incapable de trouver le moindre bon coup, ni d’accéder au cercle, la formation de Vassilis Spanoulis passera plus de cinq minutes sans inscrire un seul point ! En face, le Real joue son basket en toute confiance, et creuse un écart abyssal en collant un 10-0 (22-39). Suite à ce passage désastreux, l’ASM a réagi. Deux paniers extérieurs de Jordan Loyd Alors Vitto Brun mettre fin à la terrible famine et relancer l’offensive. Mais les arrêts n’ont pas suivi, et la Roca Team est restée larguée à la pause (35-53), malgré les 10 points et 6 passes décisives d’un Mike Jamesimpliqué dans 71% des points de son équipe !
Real à l’affiche, la Roca Team humiliée
Une réaction est alors nécessaire, mais la reprise est du même acabit que le premier acte. Les deux premières attaques se terminent par des revirements, et un deux plus un de Facundo Campazzo passe la barre des vingt points (35-56). Les espoirs de retour sont alors rapidement anéantis, tant le visage affiché par les Monégasques est de mauvaise qualité, n’est pas sans rappeler les non-matchs vécus tant de fois durant le mandat de Sasa Obradovic. Si Donatas Motiejunas parvient à gratter quelques points, le collectif est verrouillé par des Madrilènes en phase, et qui continuent de faire le show, comme un alley-oop conclu par Mario Hezónja. Après une nouvelle série, le Real a définitivement assuré la victoire avant même le dernier quart--, le score étant sans appel : 47-76 !
Une longue éruption d’une dizaine de minutes viendra ensuite parachever ce match à sens unique. Des deux côtés, les bancs sont grands ouverts, ce qui offre des minutes à une Furkan Korkmaz au retour, ou à un Juhann Bégarin qui a cruellement besoin de - de jeu. Dans ce contexte, les Monégasques ont légèrement réduit l’écart avec un 8-0 mené par James et Strazel (58-79). Chus Mateo prendra alors un peu de - pour au moins remobiliser son équipe, sans que le suspense ne soit remis en cause. Au terme d’un match totalement raté, l’AS Monaco a concédé son plus lourd revers de la saison, 94-72.
A mi-parcours, la Roca Team a raté l’occasion de prendre seule les devants, le match parisien ayant été reporté. Demain, l’Olympiakos, le Zalgiris Kaunas et le Bayern Munich auront l’occasion de revenir en tête du classement avec un bilan de 11V-6D.