L’euro poursuit sa chute sur le marché noir algérien, et repasse sous la barre des 250 dinars le 19 décembre 2024 ! Après avoir battu record après record, atteignant des seuils historiques ces derniers mois, l’euro connaît aujourd’hui une dévaluation.
Actuellement, 100 euros se négocient à 25 200 dinars à vendre et 24.800 dinars à l’achat, selon les informations du Square Port Saïd. Cette légère diminution fait suite à l’augmentation l’indemnité touristique à 750 euros, récemment annoncé par le président Abdelmadjid Tebboune.
De son côté, le dollar, après une période de hausse continue, suit désormais une trajectoire similaire à celle de l’euro, commençant à baisser. une courbe de soutien-gorge. Un billet de 100 dollars américains sera échangé ce 19/12/2024 à 23 700 dinars à l’achat et 24 000 dinars à la vente.
Marché des devises en Algérie: l’euro et le dollar enregistrent des baisses notables
La fluctuation des taux entre le dinar algérien et les devises étrangères a créé un écart notable entre les taux officiels du marché de la Banque d’Algérie et ceux du marché parallèle. Actuellement, sur le marché noir, l’euro se négocie à 252 dinars à la vente et 248 dinars à l’achat. Alors que le dollar s’échange à 240 dinars à la vente et 237 dinars à l’achat.
En revanche, sur le marché officiel de la Banque d’Algérie1 euro s’achète à 140,42 dinars et se vend à 140,45 dinars. Alors que le dollar s’échange à 133,76 dinars à l’achat et 133,77 dinars à la vente.
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Avec toutefois l’entrée en vigueur, en janvier 2025, de nouvelles mesures économiques prévues par le gouvernement. LCette situation risque de redynamiser le marché parallèle. Impactant ainsi les cours des devises et la demande sur les circuits informels.
Les raisons de la baisse des devises en Algérie : mesures gouvernementales et impact sur la demande
La récente accalmie sur le marché parallèle des devises est largement imputable à mesures gouvernementales. Lesquels ont été mis en place pour mieux réguler les flux monétaires. Parmi ces restrictions, on peut citer :
- Le plafonnement du montant annuel autorisé à l’export à 7.500 euros : en limitant la quantité d’euros pouvant être légalement transportée. Cette décision a restreint l’accès aux devises ;
- L’augmentation de l’indemnité touristique à 750 euros par voyageur adulte : cette mesure judiciaire récemment annoncée par le chef de l’Etat offrait une alternative au marché noir. Réduisant ainsi la pression sur le marché parallèle ;
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Ces initiatives ont pour effet de limiter l’attractivité du marché noir. Où les traders de devises ont longtemps prospéré en raison des limitations des devises disponibles via les canaux légaux (notamment l’euro). Toutefois, les experts estiment que ces ajustements ne suffiront pas à éliminer le marché informel des devises.
