Incendie dans un immeuble à Caluire le 3 décembre 2024.
Après l’incendie du squat Deneuzière survenu dans la nuit du 2 au 3 décembre, la commune de Caluire-et-Cuire a donné son accord à la Ville de Lyon, propriétaire de l’immeuble, pour détruire partiellement l’immeuble.
Dans la nuit du 2 au 3 décembre, une femme a perdu la vie dans l’incendie du squat Deneuzière à Caluire-et-Cuire et plusieurs blessés ont également été signalés. Plus de deux semaines après le drame, la mairie de Caluire-et-Cuire a donné son accord à la Ville de Lyon, propriétaire de l’immeuble où se trouvait le squat, pour détruire partiellement le bâtiment.
L’autre partie du bâtiment « probablement voué à la démolition »
Selon Le Progrès, la démolition partielle a finalement été entreprise le 17 décembre en raison du risque d’effondrement du bâtiment. La Ville de Lyon précise également à nos confrères que si seulement une partie du bâtiment était détruite, “l’autre partie, sans doute destinée à la démolition, est à ce stade sécurisée et gardée.” Pour rappel, les personnes vivant dans le squat avaient été hébergées au gymnase Lachaise de Caluire. 47 personnes sur les 116 habitants du squat ont été proposées “Quelques nuits dans un hôtel.” Les autres, quant à eux, ont été remis à la rue sans aucune solution d’hébergement.
Plusieurs groupes ont été indignés par cette décision. « Les habitants et leurs soutiens se sont alors rassemblés devant la préfecture pour réclamer des solutions durables, avant d’être tués par des dizaines de policiers et contrôlés par la police aux frontières, au mépris de leur droit de manifester. Trois personnes ont été arrêtées. La mort de leur ami, le traumatisme et les blessures de l’incendie, la perte de leur lieu de vie et de leur commerce, n’ont pas arrêté l’État dans sa folie répressive, raciste et meurtrière. Nous sommes stupéfaits par ces violences et exigeons le respect des victimes”ont-ils dénoncé dans un communiqué le 6 décembre.
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