Présent en conférence de presse ce mercredi pour faire le point sur la première partie de saison marseillaise, Pablo Longoria s’est longuement attardé sur la question de l’arbitrage. Le président de l’OM prend l’exemple de sa sanction par la Commission disciplinaire pour mettre en avant un manque de cohérence dans les décisions.
Le sujet revient presque tous les week-ends. Présent face aux médias ce mercredi pour faire le point sur la première partie de saison marseillaise, Pablo Longoria a longuement abordé la question de l’arbitrage. Depuis le début de cet exercice 2024-2025, les dirigeants marseillais, dont la voix a souvent été portée par Medhi Benatia, multiplient les critiques à l’encontre des décisions arbitrales.
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“Nous nous sentons défavorisés”
« Nous avons vu beaucoup de situations surprenantes. La question de l’arbitrage en France doit être posée. Cette saison, nous nous sentons défavorisés”, a assuré le président de l’OM, qui a pourtant débuté son propos en estimant que “l’arbitrage dans le football est l’un des métiers les plus difficiles”.
Tout d’abord, Longoria déplore un manque de cohérence dans les décisions. « Il y a toujours des décisions pour lesquelles il est difficile de comprendre quelle sera la tendance du match. On se retrouve avec un arbitrage complètement différent d’un match à l’autre. Je ne parle pas de bonnes ou de mauvaises décisions. Je parle de cohérence entre tous les matches. Nous devons avoir plus de cohérence dans l’arbitrage.
“Tu n’as pas le niveau”
« Contre Lille, dans certaines phases, le contact est accepté mais à d’autres moments, sur un mini contact, il y a une faute », illustre le président olympien. « D’un match à l’autre, je ne comprends pas les situations sur le terrain. L’utilisation du VAR change d’un match à l’autre.
Longoria a élargi ses propos aux décisions de la commission disciplinaire. Fin octobre, il avait été suspendu pour un match après avoir protesté contre l’exclusion de Neal Maupay lors du match contre Angers (1-1, le 4 octobre). « Vous voulez savoir ce que j’ai dit à l’arbitre pour me faire sanctionner ? Contre Angers, j’ai dit ‘Tu n’as pas le niveau, tu as trop de pression, mon ami’. D’autres ont tenu d’autres mots et je ne comprends pas ce manque de cohérence. Quand il y a un manque de cohérence dans la vie, je ne l’accepte pas. Il doit y avoir une réflexion autour de ce sujet”, a conclu l’Espagnol. .
Pour mieux comprendre les décisions arbitrales, l’OM s’est adjoint les services de Frank Schneider, ancien arbitre de Ligue 1. Il arrive en tant que consultant en arbitrage, un contrat de prestataire externe dont la mission s’étend jusqu’en juin 2025. “C’est normal de faire appel à quelqu’un de spécialisé”, a expliqué Longoria ce mercredi. « Le monde de l’arbitrage est compliqué. Faire appel à un consultant permet d’avoir un avis plus expert que le nôtre pour communiquer avec l’arbitrage de manière plus ouverte et ne pas avoir de discussions au bar.
