L’âge d’or des corsaires et des pirates

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Laissez-vous guider
L’âge d’or des corsaires et des pirates
Bientôt sur France 2 et sur france.tv

Dans ce nouveau numéro de Laissez-vous guiderStéphane Bern et Lorànt Deutsch nous embarquent dans une nouvelle aventure exceptionnelle !

Pour la première fois, nos deux guides nous emmènent découvrir l’hémisphère Sud, à plus de 9 000 kilomètres de la France métropolitaine, sur l’île de la Réunion et à Maurice, pour revivre l’âge d’or des pirates et corsaires. Un voyage à travers l’histoire et le - qui les mènera également en Bretagne, à Saint-Malo, dont Louis XIV avait fait sa capitale corsaire. Qui étaient ces aventuriers qui ont semé la terreur sur toutes les mers du globe entre le XVIIe et le XIXe siècle ? Et comment ont-ils fini par incarner un idéal d’égalité et de liberté ? Grâce à la magie de la 3D, nos deux guides très spéciaux feront revivre des lieux du passé aujourd’hui disparus, et des navires mythiques, pour vous plonger au cœur de cette incroyable histoire.

pirate Laissez-vous guider au - des corsaires et des pirates, comme vous ne les avez jamais vus !

Reconstitutions 3D

L’attaque de la Vierge du Cap par La Buse : A Saint-Denis de La Réunion, le pirate français Olivier Levasseur, surnommé La Buse, entre dans l’histoire en s’attaquant au vaisseau amiral de la flotte portugaise, la Vierge du Cap. Parce qu’à bord se trouvait le plus grand trésor qu’un pirate ait jamais trouvé ! Estimé à plusieurs milliards d’euros, ce trésor n’a jamais été retrouvé, malgré les indices codés que le pirate a laissés avant sa mort. Une légende qui a inspiré le célèbre manga One Piece, et qui inspire encore aujourd’hui les chasseurs de trésors du monde entier.

Le naufrage du Speaker : Le Speaker a été la toute première épave de pirate découverte au monde, en 1979, au sud-est de l’île Maurice. Une première que l’on doit (cocorico !) à une équipe française, et qui a permis de faire remonter à la surface des centaines d’objets qui gisaient au fond de l’océan depuis plus de trois siècles. Ils mettent en lumière la vie quotidienne à bord d’un bateau pirate, dans lequel s’entassent des centaines de marins, souvent embarqués pour de longs mois en mer. Des conditions de vie difficiles qui nécessitaient une organisation bien huilée, qui se reflétait dans l’aménagement du bateau.

Port-Louis en 1800 : Avec son métro aérien et ses nombreux gratte-ciel, la capitale de l’île Maurice est aujourd’hui une ville ultra-moderne. Mais lorsque l’île était encore une colonie française, la ville était surtout connue pour être le repaire des corsaires, dont le célèbre Robert Surcouf. Contrairement aux pirates, ils étaient autorisés à attaquer et à piller les navires ennemis circulant dans l’océan Indien. Les biens obtenus étaient ensuite revendus, ce qui permit le développement de Port-Louis.

La maison natale de Duguay-Trouin : Avec Surcouf, René Duguay-Trouin est l’autre célèbre corsaire malouin. Rapidement remarqué par Louis XIV pour ses exploits en mer, il rejoint la marine royale à 23 ans. C’est le début d’une carrière exceptionnelle, au cours de laquelle il capture plus de 300 bateaux ennemis. Une carrière qu’il débute au service de son père, lui-même corsaire. La famille vit alors dans une étonnante maison, dans les remparts de Saint-Malo, à l’architecture inspirée des navires de l’époque.

Le chantier naval de Montmarin : À Pleurtuit, à une dizaine de kilomètres du centre de Saint-Malo, existait au XVIIIe siècle un gigantesque chantier naval, d’où sortaient plusieurs centaines de navires, destinés notamment aux corsaires. Menuiserie, forge, verrerie, atelier de sculpture mais aussi confection de voiles et de cordages : ici les bateaux étaient construits de A à Z, en cale sèche. Il ne reste pourtant aujourd’hui plus rien de cet impressionnant chantier, témoin des heures de gloire des corsaires, mais aussi de leur disparition au milieu du XIXème siècle.


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