“Exercer (notre) influence partout est impératif au vu des dangers qui s’accumulent et d’une forme d’abandon dangereux du débat public”, a déclaré lundi Patrick Martin lors de ses vœux.
Publié le 13/01/2025 22:21
Mis à jour le 13/01/2025 22:23
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Le Medef entend faire entendre sa voix. Patrick Martin, a estimé lundi 13 janvier que l’organisation qu’il préside devra sans doute « Prenez les devants » dans les prochains jours pour défendre ses idées dans le cadre du budget. Présentant ses vœux devant un millier de personnes, dont une dizaine de membres du gouvernement et une quarantaine de parlementaires, Patrick Martin a prononcé un discours offensant, alors que le projet de loi de finances (PLF) et le projet de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
«Faites de l’exercice partout [notre] l’influence est impérative face aux dangers qui s’accumulent et à une forme de négligence dangereuse du débat public », a ajouté le président de la première organisation patronale de France, invitant les membres du Medef à être « encore plus de militants en 2025 et au-delà ».
A la veille du discours de politique générale de François Bayrou, Patrick Martin a critiqué “certaines propositions politiques” qu’il juge « déconnecté, donc dangereux pour notre économie ». Cependant, il a glissé que “les actions très déterminées jusqu’à ces dernières heures” entrepris par le Medef “permet certains espoirs”.
Le Medef est particulièrement opposé à la révision de l’âge de la retraite à 64 ans, mesure au cœur des discussions entre le gouvernement et le PS. De son côté, François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, a annoncé sur franceinfo qu’il n’était pas « aucun accord pour suspendre cette réforme pendant cette période de négociation ».