Un grand voile d’incertitude entoure l’avenir de Cyril Hanouna et de son émission phare “Touche pas à mon poste”. Malgré une pétition rassemblant plus d’un million de signataires, C8 sera contrainte de suspendre sa diffusion après la décision confirmée par l’Arcom mercredi 11 décembre. Le même soir, le présentateur vedette de la chaîne annonce la fin de son émission du week-end « Face à Hanouna », pour se concentrer sur son talk-show en semaine. “Janvier et février seront les derniers mois. Je vous le dis, on va mettre tout le budget dans ‘TPMP’», a-t-il indiqué, ajoutant que son spectacle, normalement arrêté le 28 février, reprendrait le 3 mars.Nous essayons de savoir où maintenant. Nous travaillons avec les grands patrons», » a révélé le trublion, tandis que plusieurs hypothèses (CStar, une plateforme spécialement créée ?) étaient étudiées.
“Aucun projet n’est encore finalisé”
Malgré cette accumulation de doutes, Cyril Hanouna peut compter sur le soutien de poids de Maxime Saada, le président du conseil d’administration de Canal+. Dans un long entretien accordé au « Figaro », ce 14 décembre, le patron du groupe privé a confié son “Je veux continuer l’histoire avec” l’animateur qui lui assure plus ou moins 2 millions de téléspectateurs chaque soir. « Cyril Hanouna est un partenaire, un allié depuis le début. C8 s’arrête et la question est : comment écrire la suite maintenant ? Nous en discutons »» a déclaré le leader qui a toujours assumé la responsabilité des excès de « Baba ». “Aucun projet n’est encore finalisé”a-t-il assuré, suggérant une réflexion intense pendant les fêtes de fin d’année et les semaines qui suivent.
Focus sur l’introduction en bourse de Canal+
Maxime Saada s’affaire déjà à l’entrée de Canal+ à la Bourse de Londres lundi 16 décembre. Le groupe audiovisuel, qui mène un plan social concernant 250 postes, ouvre un nouveau chapitre de son histoire en quittant le giron de Vivendi. « Canal+ est désormais prêt à concurrencer ou à s’associer avec les plus grands acteurs de l’audiovisuel mondial »affirme celui qui ne s’attend pas à un impact immédiat sur les résultats. “Nous le mesurerons d’ici deux à trois ans”a-t-il évoqué le succès de cette introduction en bourse potentiellement valorisée à 6,8 milliards d’euros.