La marque de chaussettes et collants Bleuforêt fête cette année ses trente ans. Une réussite 100% made in Vosges. À voir dans la série Emily à Paris sur Netflix. Une fierté pour les collaborateurs et les clients.
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La marque Bleuforêt, au nom inspiré des sommets bleus du massif vosgien, est née il y a trente ans, lorsque la célèbre marque DIM a quitté les Vosges. Aujourd’hui, avec un chiffre d’affaires de plus de 22 millions d’euros, le pari est gagné pour les fondateurs de l’entreprise familiale, Tricotage des Vosges, propriétaire des marques Bleuforêt et Olympia.
Chaque année, les salariés tricotent plus de cinq millions de paires de chaussettes et de collants. Jean-Michel Messeant est le directeur de production de Bleuforêt. « Depuis 30 ans que Bleuforêt existe, nous avons la volonté de toujours produire en France. Aujourd’hui, nous sommes même en train de rapatrier les productions Olympia qui ont été réalisées en Bulgarie. Nous allons ramener 500 000 articles en France. Un investissement de 130 000 euros et «une délocalisation qui rassure les salariés. Nous sommes en train de recruter et d’investir dans la formation interne.
La série américaine Emily in Paris a retenu notre attention. Ils ont choisi nos produits. C’est une fierté.
Gaëlle Tondeur, Bleuforêt development
Ce week-end, les ateliers Vagney se transforment pour l’occasion en grand magasin. Dans les allées des chaussettes, des collants. Une grande vente est organisée le samedi 5 octobre 2024. « Ici, bien sûr, nous venons faire de bonnes affaires. » La fameuse vente directe d’usine, toujours attractive.
Un succès, à tel point que dans la saison 4 de la série Emily in Paris, récemment diffusée sur la plateforme Netflix, l’actrice principale, Lily Collins, porte des chaussettes Bleuforêt. « La série américaine nous a sélectionnés. Ils ont choisi nos produits. C’est une fierté. Cela met en valeur notre notoriété et notre image de marque »» précise Gaëlle Tondeur du département recherche et développement.
Le Made in France semble être de retour. D’ailleurs, cet été, réunies sous le label Vosges terre textile, plusieurs entreprises du secteur se sont retrouvées à Gérardmer. Il y avait Bleuforêt, Blanc-des-Vosges, Garnier-Thiebaut, Tissus Gisèle pour présenter les dernières innovations technologiques, les projets de recrutement, de délocalisation et les savoir-faire. Car aujourd’hui, après une longue période de déclin, l’industrie textile se développe et recrute. Et celle des Vosges va encore évoluer dans les années à venir.
