Dix, ce dimanche 26 janvier 2025, le matin, une poignée de pompiers avec des caractéristiques dessinées nettoient la suie qui est restée coincée sur les tuyaux de feu. À proximité, les frères Anthonin et Aimé Simon observent la scène et regardent un bâtiment largement dévoré par les flammes.
Cinq voitures vintage vintage
La veille, vers 19h20, les deux jeunes hommes, voisins du garage automobile de Besson-Citroën situé au 37, Route de Paris, se préparaient à aller à la table lorsqu’ils ont entendu une violente détonation. «Il y avait un énorme« boom »qui venait du garage. Nous sommes allés voir et nous avons vu que le feu émergeait déjà du toit. »»
Après avoir averti les pompiers, les frères passent un appel téléphonique à Alain Besson et à son épouse Céline, co-gestionnaires de l’entreprise familiale et qui y emploient deux employés. Sur le site, le couple ne peut voir que les dégâts. Malgré l’intervention d’une soixantaine de soldats de pompiers et de la présence d’une douzaine de véhicules d’intervention, les flammes grignotent inexorablement leur garage.
À partir des 500 m² de la structure, il ne reste presque plus rien. Dans l’incendie, entre dix et quinze véhicules ont été détruits. Parmi lesquels cinq voitures vintage: un Abarth, deux traction Citroën auparavant, un Citroën Méhari et une Porsche “Je viens de repeindre”.
«Cela me fait vraiment mal au cœur pour les clients qui m’avaient confié. Ces objets ont une valeur sentimentale, Soupires Alain Besson. L’un des propriétaires de ces voitures, qui a été alerté par Facebook, est venu ce matin pour voir les dommages. Mais pour empêcher les autres, comment faire? Tout s’est épuisé. »»
Avec ce feu, ce sont aussi “Beaucoup de souvenirs qui disparaissent”. Des centaines de documents, des journaux techniques automobiles auxquels le mécanicien a joint une grande importance. «C’est une page qui tourne. J’ai récupéré l’affaire en 1994 de mon père qui avait ouvert le garage en 1975. Nous allions célébrer le 50e anniversaire cette année. Ce scénario, je ne l’avais pas vraiment imaginé… quand j’ai annoncé cela à ma mère hier, j’ai fait des sanglots. »»
Le reste? Alain Besson est incapable de l’imaginer concrètement. «Je suis dans l’inconnu total. Le bâtiment est voué à la démolition. Je dois penser. Je veux continuer bien sûr, mais il n’est pas facile de vous projeter après quelque chose comme ça. »»
Pierre Custumate avec Bertrand Slézak
apprendre encore plus
Coupes d’électricité. Ce feu violent a provoqué des réductions de puissance majeures dans la ville de Tenttu. À 22h30, 73 maisons ont été privées d’électricité. “Les grimpeurs d’Enedis ont monté deux postes pour restaurer le courant”, a annoncé le sous-préfet blanc, Arlène Vivien, le samedi 25 janvier, dans la soirée. Le courant pourrait être restauré pendant la nuit.
Routes bloquées. La circulation a été complètement réduite sur le Ministère 920, jusqu’à l’échangeur d’autoroutes A20, qui traverse la ville de Tenttu, et un périmètre de sécurité de «cent mètres» autour du lieu de la réclamation a été mis en place. Il a été dirigé par quatre gendarmes et agents du Conseil départemental. La situation a été restaurée vers minuit.
Enquête. Dimanche 26 janvier, la gendarmerie de l’Indre a annoncé qu’une enquête avait commencé à déterminer l’origine de la catastrophe, pour le moment inconnu. Pour sa part, la famille Besson recherche l’hypothèse d’un court-circuit.