“Les commerçants n’imaginaient pas une telle révolte”, a déclaré Josip Kemen, de la Halo Inspektore Consumer Association, qui a lancé le boycott, dans les médias. L’opposition, les syndicats, certains ministres et plusieurs personnalités ont également appelé au soutien au mouvement.
Le Premier ministre de droite Andrej Plenkovic a déclaré que le boycott était un «message important et articulé des citoyens qui souhaitent surveiller et comparer les prix» avec ceux d’autres pays. Cette décision sera prise en compte lors de l’examen des nécessités de base dont les prix sont limités, a-t-il déclaré à une réunion du gouvernement.
Clients. À 16 heures, les commerçants du pays avaient reçu 50% de chiffre d’affaires de moins qu’en même temps vendredi dernier, a indiqué l’administration fiscale dans un communiqué de presse. À Zagreb, seule une poignée de clients faisaient ses courses dans le supermarché principal de la capitale, généralement bondé à ce moment, a noté l’AFP.
«Les commerçants ne souffriront pas financièrement, mais c’est un message symbolique important. La hausse anormale des prix doit cesser », a déclaré Danko Horvat, un barman de Zagreb qui a décidé de faire une grève d’achat.
-Inflation. Les organisateurs accusent les traders d’être principalement responsables de l’inflation, qui a atteint 4,5% en décembre, contre 2,4% en moyenne dans la zone euro. Mais plusieurs économistes avertissent que l’impact de cette initiative sera faible et affirme que la hausse des prix n’est pas le principal facteur d’inflation en tout cas.
La Croatie, qui a rejoint la zone euro en 2023, doit gérer un secteur public gonflé, l’une des plus élevées de VATS de l’Union européenne (2,5%), le vieillissement et une baisse de sa population, de 4 à 3,8 millions en 25 ans, Ils expliquent. Le salaire moyen en novembre était de 1 366 euros.
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