Ce lundi 20 janvier, Donald Trump assumera le rôle de 47e président des États-Unis. Il veut présenter une image victorieuse pour son retour à la Maison Blanche.
Au seuil de l’inauguration, Washington DC ressemble à un camp militaire avec ses longues barrières de sécurité et ses hélicoptères en alerte. Chaque mouvement du convoi présidentiel a été soigneusement retracé par les services de renseignement, avec le déploiement de 25 000 agents de sécurité, dont des policiers et des militaires.
Il succède au démocrate Joe Biden qui l’avait battu quatre ans plus tôt aux urnes.
Avant même son entrée en fonction à la Maison Blanche, Donald Trump a fait de nombreuses annonces, sans doute pour rassurer ses électeurs et réitérer sa volonté de mettre en valeur la puissance des États-Unis. Il a par exemple jeté un froid sur la scène internationale en menaçant plusieurs territoires d’annexion. Cibles des nouvelles ambitions expansionnistes de Donald Trump, le Groenland et le Panama. Le républicain a également avancé l’idée d’une fusion entre le Canada et les États-Unis.
Utilisation des décrets
Pour donner vie à tous ces projets, Donald Trump pourra recourir à des décrets qu’il pourra signer conformément aux pouvoirs que lui confère la Constitution.
Ces réglementations contournent le Congrès et peuvent être utilisées dans des domaines tels que la sécurité nationale ou la politique étrangère. Une série de ces règlements seront probablement prêts ce 20 janvier, et Donald Trump n’aura plus qu’à les signer. D’ailleurs, le 8 décembre, dans l’émission politique « Rencontre avec la presse » de NBC. Il a promis de signer “beaucoup” de décrets dès son premier jour de mandat. Plusieurs domaines sont concernés : l’économie, l’énergie et la frontière avec le Mexique.
Ces décrets ne confèrent cependant pas de pouvoirs étendus au président de la République américaine. Ils ne peuvent être utilisés que dans le cadre des actions du pouvoir exécutif. Une autre promesse de campagne qui tient à cœur à Donald Trump est la lutte contre l’immigration irrégulière. Il a promis de ralentir le processus, par exemple en rendant plus difficile et plus coûteuse la demande de permis de travail, de carte verte et de visa. Cela pourrait avoir un impact sur les travailleurs qualifiés et les étudiants.
-Droits de douane
Donald Trump accorde également une grande attention au commerce. Il a récemment proposé d’imposer un droit de douane général de 10 pour cent sur toutes les marchandises entrant aux États-Unis. Il prévoyait également d’augmenter les tarifs douaniers pour le Mexique, le Canada et la Chine, les plus grands partenaires commerciaux de son pays.
Donald Trump accorde également beaucoup d’attention au commerce. Il a récemment proposé d’imposer un droit de douane général de 10 pour cent sur toutes les marchandises entrant aux États-Unis. Il envisageait également d’augmenter les tarifs douaniers pour le Mexique, le Canada et la Chine, les plus grands partenaires commerciaux de son pays.
Investiture sous la coupole du Capitole
À 78 ans, Donald Trump deviendra à midi, heure de Washington, le plus vieux chef d’État américain jamais investi. Selon la coutume, la cérémonie se déroule sur les marches du Capitole, devant une multitude de personnes. Mais face aux températures extrêmement froides prévues pour lundi, les autorités ont dû modifier leur plan initial. Finalement, c’est sous la coupole du Capitole que Donald Trump s’engagera à défendre la Constitution devant 700 invités soigneusement sélectionnés. Le défilé habituel dans les rues de la ville est transféré dans l’immense salle de spectacle et de sport du centre de Washington.
Dans la matinée, le président et le vice-président, accompagnés de leurs conjoints, visiteront la Maison Blanche. Ils seront escortés par le Comité du Congrès pour les cérémonies inaugurales. Joe Bien accueillera alors son successeur. Le reste des cérémonies aura lieu au Capitole.
Comme de coutume, d’anciens présidents et premières dames américaines seront présents à l’exception notable de Michelle Obama. Il y aura aussi Kamala Harris, la vice-présidente sortante et candidate démocrate malheureuse face à Donald Trump. Et puis côté invités étrangers, on peut citer plusieurs figures de l’extrême droite : Giorgia Meloni, présidente du conseil italien, le Britannique Nigel Farage, les Français Éric Zemmour et Marion Maréchal ou encore Tino Chrupalla, leader de l’AfD en Allemagne. .
