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l’attente interminable des familles des otages israéliens après l’accord de cessez-le-feu à Gaza

l’attente interminable des familles des otages israéliens après l’accord de cessez-le-feu à Gaza
l’attente interminable des familles des otages israéliens après l’accord de cessez-le-feu à Gaza

Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois femmes israéliennes. Les autorités israéliennes ont désigné vendredi 95 détenus à libérer dimanche, en majorité des femmes et des mineurs, pour la plupart arrêtés après le 7 octobre, et ont indiqué avoir pris des mesures pour «empêcher toute manifestation publique de joie» dès leur libération.

Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figurent parmi la liste des 33 premiers otages disponibles à la libération, selon Paris. Tous deux ont été kidnappés au kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, libérés lors de la première trêve en novembre 2023.

C’est le moment qu’on attendait (…), j’espère vraiment qu’on verra mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant», a déclaré vendredi à Tel Aviv Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, kidnappé à Nir Oz.

“Espoir”

Avant même le début de la trêve, les Palestiniens déplacés, chassés par les bombes et les combats, se préparent à rentrer chez eux. “Je vais (…) enlever les décombres de la maison et placer ma tente sur les décombres», anticipe Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour dormir, mais ce qui compte c’est de retourner sur nos terres», ajoute cette mère de dix enfants.

Beaucoup “trouveront tout leur quartier détruit“sans aucun service essentiel, prévient Mohamed Khatib, de l’organisation Medical Aid for Palestine à Gaza”.La souffrance va continuer (…) mais au moins il y a de l’espoir», ajoute-t-il, alors que les organisations humanitaires anticipent des obstacles considérables pour venir en aide à la population.

La guerre, qui a provoqué un niveau de destruction à Gaza »sans précédent dans l’histoire récente», selon l’ONU, a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Elle a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte basé sur des données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée. Au moins 46 876 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trois phases

L’accord, fruit de laborieuses négociations, a été débloqué à l’approche du retour de Donald Trump à la Maison Blanche lundi. Outre les premières libérations d’otages, la première phase comprend, selon le président américain Joe Biden, «un cessez-le-feu total», un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.

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La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité. Lors de la première phase, les termes de la seconde seront négociés, à savoir «une fin définitive à la guerre», selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Les familles des otages témoignent

Dans les prochaines heures, 33 otages israéliens détenus depuis les attentats du Hamas du 7 octobre 2023 devraient donc être libérés.

Les familles des otages, rassemblées sur la place des otages de Tel-Aviv, ne cachent pas leur inquiétude. “Nous avons eu une semaine difficile, beaucoup d’anxiété et de stress à chaque annonce. Je ne sais pas quand il sera libéré, s’il est toujours en vie ou non, il reste encore beaucoup de questions», confie Daniel Lifshitz à BFMTV. Il est le petit-fils d’Oded, âgé de 84 ans et le plus ancien otage détenu par le Hamas.

Dani Miran attend des nouvelles de son fils Omri, qui ne semble pas faire partie des premiers otages libérés. Ce dernier porte fièrement un t-shirt à l’effigie de son fils : «C’est une photo très émouvante. Un père et son fils, il n’y a rien de plus beau que ça», a-t-il déclaré à BFMTV. “Le sentiment d’impuissance est la pire chose qu’un père puisse ressentir, et je vis dans cette incertitude depuis plus de quinze mois. Mais j’ai de l’espoir et je suis optimiste que mon fils reviendra», témoigne-t-il.

« Une coordination efficace »

Vendredi, les médiateurs égyptiens, qatariens, américains et israéliens ont convenu de mettre en place une salle d’opérations conjointe au Caire pour «assurer une coordination efficace” et le respect des conditions de la trêve, et pour faciliter l’entrée de 600 camions humanitaires par jour, a déclaré une source égyptienne bien informée à Al-Qahera News.

Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants ont été déplacés.

Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. L’Autorité palestinienne, rivale de la mouvance islamiste, est prête à «assumer pleinement ses responsabilités” à Gaza, a déclaré vendredi son président, Mahmoud Abbas dans sa première déclaration après l’annonce de l’accord. Considérablement affaibli, le Hamas est cependant encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif fixé par Benjamin Netanyahu, selon les experts.

 
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