La date ne doit rien au hasard. Maintes fois décalée, la signature d’un nouveau « partenariat stratégique » entre la Russie et l’Iran a finalement eu lieu vendredi 17 janvier, devant un parterre de responsables des deux pays, au sein du Kremlin, trois jours seulement avant l’investiture de Donald Trump à la présidence américaine. Mais si ce partenariat a été présenté comme une alliance mondiale sous la forme d’un contrepoids à « diktat » de l’Occident, elle apparaît aussi, au-delà de l’affichage politique, comme le fruit de nombreux sous-textes et compromis.
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Officiellement, cet accord – qui n’a pas été rendu public – couvre un large éventail de domaines, allant de l’énergie à la finance, des transports à l’industrie, en passant par l’agriculture, la culture, la science et la technologie. Mais le texte inclut aussi des échanges “dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie atomique”notamment « la construction d’installations d’énergie nucléaire », selon les informations publiées par le Kremlin. Mais aux yeux des Occidentaux, très préoccupés par l’avancée du programme nucléaire iranien, il ne fait guère de doute que les questions militaires restent le principal moteur de cet accord.
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