L’otage français révèle son identité

L’otage français révèle son identité
L’otage français révèle son identité

Olivier Grondeau, 34 ans, a été arrêté à Chiraz en octobre 2022. Sa famille tente de le faire libérer.

Un Français détenu en Iran depuis plus de deux ans a décidé lundi de révéler son identité, espérant avoir de meilleures chances d’être libéré, tandis qu’un Germano-iranien Nahid Taghavi est rentré en Allemagne après quatre ans de détention. La sortie d’Olivier Grondeau de l’anonymat a suivi la libération de Mme Taghavi de 24 heures.

Et cinq jours le retour chez elle d’une journaliste italienne, Cecilia Sala, après trois semaines d’incarcération. Les événements qui se déroulent dans le cadre des négociations sur le programme nucléaire iranien devaient se tenir lundi en Suisse, entre Téhéran d’un côté et la , l’Allemagne et le Royaume-Uni de l’autre.

Olivier Grondeau, 34 ans, que ses proches présentent comme un voyageur amateur de poésie, a été arrêté à Chiraz (sud) en octobre 2022. Il a été condamné à cinq ans de prison pour « complot contre la République islamique », a expliqué sa mère, Thérèse Grondeau. , sur la radio publique France Inter.

« Quel est le retour ? C’est un vieux rêve qui ne suffit plus à donner du sens à cette veillée épuisante. Je suis vraiment très fatigué», a murmuré Olivier Grondeau dans un texte parlé au téléphone et diffusé sur France Inter.

« Vous qui avez le pouvoir d’influencer cette affaire, écoutez cette vérité. Les forces de Cécile, les forces de Jacques, les forces d’Olivier s’épuisent», a-t-il ajouté, faisant référence à ses deux compatriotes Cécile Kohler et Jacques Paris, également détenus en Iran depuis 2022. L’Iran, qui détient plusieurs ressortissants occidentaux ou binationaux, est accusé par leurs partisans , les ONG et les chancelleries occidentales de les utiliser comme monnaie d’échange.

De son côté, la Germano-iranienne Nahid Taghavi, arrêtée en octobre 2020 à Téhéran, a été libérée et rapatriée en Allemagne où elle a atterri dimanche, selon sa fille et Amnesty International. Condamnée à plus de dix ans de prison en août 2021 pour appartenance à un groupe illégal et propagande contre le régime, cette militante des droits des femmes a été libérée après avoir vu sa santé « se détériorer considérablement » à la prison d’Evin à Téhéran, a souligné l’ONG.

 
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