L’Italien s’est également montré soulagé pour son premier match de la saison lors de l’accueil du public australien après les déclarations de Nick Kyrgios concernant la gestion de son dossier de dopage : «J’étais curieux de voir de quoi il s’agissait. On ne sait jamais ce qui se passe. J’étais content du public. C’était un public très sympathique. Il y avait quelque chose pour mon adversaire et pour moi. L’ambiance était agréable. »
Sous pression dans cette affaire où il crie son innocence depuis des semaines et qui sera jugé par le TAS en avril, Jannik Sinner a lui aussi dû vivre plusieurs mois avec un nouveau statut. Celui de numéro un mondial, d’un homme à abattre. A Melbourne, c’était la première fois qu’il débutait un Grand Chelem en tant que champion en titre.
“C’est un peu différent. Mais comme je le dis toujours, chaque match est difficile à gagner. C’est agréable de revenir ici ; c’est un endroit très spécial pour moi. Il s’est passé tellement de choses sur le terrain mais aussi en dehors du terrain, de grandes choses. C’était un peu différent, une pression différente. J’ai apprécié.
De l’autre côté des filets, Nicolas Jarry, du haut de deux mètres, a prouvé qu’il serait un adversaire redoutable dans trois semaines lors du choc entre la Belgique et le Chili en Coupe Davis. “Il a très, très bien joué, pour être honnête» a confirmé Jannik Sinner. En particulier, il a incroyablement bien servi dans les moments importants. Il est également très bien revenu du fond de court et a joué de manière agressive. J’aurais aussi pu perdre les deux premiers sets. Mais j’ai bien géré les situations sur le terrain.
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