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Vendredi, vers 17h10, l’once d’or s’échange à 2 689,23 dollars, contre 2 640,22 dollars sept jours plus tôt à la clôture.

L’or a conclu une nouvelle semaine de croissance, portée en début d’année par les incertitudes sur l’inflation et les droits de douane aux Etats-Unis, dix jours avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.

“La hausse de l’or, en tandem avec le dollar américain, reflète la montée des valeurs refuges, dans un contexte de craintes d’un retour de l’inflation et de tensions géopolitiques cette année”, estime Han Tan, analyste chez Exinity, dans une note destinée à AFP.

Aux Etats-Unis, le président élu Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane sur les importations dès son investiture le 20 janvier, une mesure qui devrait alimenter la hausse des prix dans le pays.

Ces perspectives, combinées à un marché du travail plus fort que prévu aux États-Unis, ont retardé la date à laquelle le marché s’attend à la première baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) cette année, faisant monter en flèche le dollar et les devises. marchés obligataires.

En temps normal, l’appréciation du dollar et des rendements obligataires a tendance à peser sur d’autres valeurs refuges comme le métal jaune, qui ne rapportent pas d’intérêts.

L’attrait paradoxal pour l’or s’explique ici par le fait que « certains investisseurs recherchent une couverture en cas de baisse du billet vert », explique David Morrison, analyste chez Trade Nation.

D’autant que, comme le souligne Barbara Lambrecht de la Commerzbank, « une partie de l’incertitude mondiale » qui fait grimper la monnaie américaine « vient des Etats-Unis » eux-mêmes.

Vendredi, vers 16h10 GMT (17h10 à Paris), l’once d’or s’échange à 2.689,23 dollars, contre 2.640,22 dollars sept jours plus tôt à la clôture.

Le sucre fond

Le prix du sucre a baissé sur la semaine, face à de meilleures perspectives de production au Brésil, grâce à une météo plus clémente.

Avec « une reprise des récoltes asiatiques au cours de la saison 2024/25 », les prix devraient continuer à baisser en tenant compte également de « la récolte décente attendue l’année prochaine » au Brésil, premier producteur mondial de sucre, grâce à de bonnes précipitations, commente l’ED&F Man. courtiers.

Ils soulignent que la production brésilienne en décembre s’est déjà révélée meilleure que prévu, à 8,8 millions de tonnes, selon les chiffres de l’association industrielle nationale brésilienne Unica.

En Inde, en revanche, la production a été freinée « en raison d’un détournement plus important du sucre vers l’éthanol cette année », notent les analystes d’ED&F Man, les producteurs transformant une partie de leur récolte en carburant.

À cela s’ajoute le « démarrage tardif » du processus de production dans certaines régions indiennes comme le Maharashtra et le Karnataka.

Vendredi, à New York, la livre de sucre brut valait 19,18 cents, contre 19,61 cents sept jours plus tôt.

A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en octobre valait 502,20 dollars contre 512,10 dollars le vendredi précédent à la clôture.

Des étincelles de cuivre

Le prix du cuivre a continué d’augmenter cette semaine, dans un contexte d’optimisme du marché quant à la montée en puissance de l’industrie manufacturière mondiale cette année.

Les prix du cuivre devraient « augmenter parallèlement à la reprise du secteur manufacturier mondial », estiment Dominic Schnider et Wayne Gordon d’UBS Global Wealth Management.

Très utilisé dans l’industrie, notamment pour la fabrication de circuits électriques, le cuivre est aussi un instrument reflet de l’état de santé de l’économie mondiale, d’où son surnom de Docteur Cuivre (« Dr Copper »).

Le cuivre est donc très sensible à l’activité des grands pays consommateurs de métaux, comme la Chine et les Etats-Unis.

L’annonce de mesures budgétaires en Chine visant à soutenir une consommation fragile avait déjà fait monter les prix du métal rouge fin décembre.

Néanmoins, « l’incertitude entourant la politique tarifaire du président élu américain Trump favorise une approche attentiste » sur le marché des métaux de base dans son ensemble, note Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank, expliquant ainsi les mouvements modérés des prix des métaux en ce moment. . début d’année.

Sur le LME, la tonne de cuivre coûtait 9.098,50 dollars, contre 8.893,50 dollars sept jours plus tôt à la clôture.

 
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