un pas de plus vers la domination du Donbass

un pas de plus vers la domination du Donbass
un pas de plus vers la domination du Donbass

Début 2025, la Russie revendique la conquête de Kourakhove, petite ville industrielle du Donbass, renforçant ainsi son contrôle sur la région de Donetsk. Ce gain stratégique intervient après la prise de plusieurs autres villes ukrainiennes, dont Avdiivka et Niou-York. Kourakhove, qui comptait 18 000 habitants avant la guerre, est désormais sous domination russe, un tournant dans l’offensive du Kremlin sur le territoire ukrainien.

Les forces russes continuent d’avancer sur plusieurs fronts, contrôlant désormais une grande partie de Toretsk, Chasiv Yar et s’approchant dangereusement de Pokrovsk. Ces progrès ne se font pas sans résistance. Les unités ukrainiennes, bien qu’ayant fait preuve d’une défense acharnée, se retrouvent progressivement contraintes de battre en retraite. Le rythme des opérations, bien que ralenti en hiver, reste soutenu, avec environ 3 400 km² conquis par la Russie en 2024.

Défenses ukrainiennes : une fragilité croissante

Kourakhove, fortifiée et stratégiquement située, a longtemps été un bastion de l’armée ukrainienne. Cependant, l’encerclement progressif des Russes rendit sa défense intenable. La prise de la ville s’ancre dans une série de victoires russes dans le Donbass, avec la formation d’un mouvement en tenaille qui menace désormais les dernières positions ukrainiennes dans le sud de la région. La chute de Kourakhove pourrait marquer un tournant, facilitant la progression de la Russie vers de nouveaux objectifs stratégiques.

Avec la prise de la ville, la Russie menace désormais les localités adjacentes comme Konstiantynopil et Andriivka, dont les défenses s’affaiblissent avec le temps. Ces deux villes constituent des plaques tournantes logistiques essentielles pour les Ukrainiens, et leur perte pourrait accélérer l’effondrement des positions ukrainiennes dans le Donbass. Le Kremlin reste cependant prudent dans ses avancées, essayant d’éviter une confrontation directe avec des villes comme Pokrovsk, tout en les encerclant progressivement..

Si les gains russes sont indéniables, ils restent modérés compte tenu de l’immensité du territoire ukrainien. Le général Olivier Kempf souligne que la manœuvre russe, bien que constante, n’a pas encore atteint l’efficacité décisive espérée. D’ici 2024, la Russie aura conquis moins de 0,5 % du territoire ukrainien et, au rythme actuel, il lui faudra encore plus de 15 mois pour s’emparer entièrement de l’oblast de Donetsk..

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