Ces artisans qui ont de l’or entre les doigts en Alsace (2/2)

Pour mettre en valeur ces milliers de professionnels qui œuvrent parfois dans l’ombre, le Mensuel Grand Est Eco est allé à la rencontre de plusieurs personnalités de la région qui œuvrent à donner sa crédibilité au métier. Rencontrez ces passionnés.

Katia et Sylvie Lehmann : l’emblème de l’artisanat alsacien

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La Poterie Lehmann, fondée à Soufflenheim (Bas-Rhin), est un exemple emblématique de l’artisanat alsacien dans le domaine des arts de la table. Sous la direction de Kathia et Sylvie Lehmann, l’entreprise a su allier tradition et modernité dans ses créations. Avec un chiffre d’affaires impressionnant de plus de 200 millions d’euros et seulement 10 salariés, la Poterie Lehmann représente une véritable success story dans le secteur artisanal.

L’entreprise est réputée pour ses produits en terre cuite qui allient esthétique et fonctionnalité. Kathia et Sylvie travaillent à moderniser les créations tout en préservant les techniques artisanales transmises de génération en génération. La poterie n’est pas seulement un produit utilitaire, mais aussi un élément décoratif qui apporte une touche d’authenticité à chaque intérieur. Leur boutique de Strasbourg et un espace de vente en ligne ont élargi leur rayon d’action, permettant à leurs créations de toucher une clientèle plus large.

Yannick Kraemer : rien que pour vos cheveux

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Le Groupe Kraemer, fondé à Strasbourg en 1989 par Yannick Kraemer, est un réseau de salons de coiffure haut de gamme qui se distingue par son modèle de franchise innovant. Avec plus de 200 salons à travers le monde, notamment en , en Corée du Sud et au Japon, l’entreprise s’est imposée comme un leader du secteur de la coiffure. Le chiffre d’affaires de la maison mère s’élève à plus de 100 millions d’euros, ce qui témoigne de sa réussite et de son rayonnement international.

L’engagement du Groupe Kraemer en faveur de la qualité se manifeste à travers la formation continue de ses coiffeurs, garantissant un niveau de service exceptionnel et des compétences à la pointe des dernières tendances. Chaque salon reflète une atmosphère chic et accueillante, où les clients peuvent bénéficier de soins personnalisés et de conseils d’experts. La passion de Yannick Kraemer pour l’art va au-delà de la coiffure : il a également ouvert la Galerie Kraemer à Strasbourg, un espace dédié à l’art contemporain qui met en avant des artistes locaux et internationaux.

Martine et Laurent Stoffel : la résilience de l’artisan

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La Chocolaterie Stoffel, fondée en 1971 par Daniel Stoffel, incarne l’artisanat chocolatier alsacien dans toute sa splendeur. Implantée à Haguenau, Mundolsheim (Bas-Rhin) et Ribeauvillé (Haut-Rhin), cette entreprise familiale s’est bâtie, au fil des décennies, une solide réputation, notamment grâce à une parfaite maîtrise du travail du chocolat et une volonté d’innovation. constante. Aujourd’hui, sous la direction de ses enfants Martine et Laurent Stoffel, la chocolaterie poursuit son expansion dans le respect des traditions : autour de ses 59 salariés (9,6 millions d’euros de chiffre d’affaires), l’entreprise accorde une importance particulière à la qualité des ingrédients et à l’art du chocolat. fabrication.

Martine Stoffel, en charge des opérations locales, veille au bon fonctionnement des magasins et à la qualité des produits, tandis que Laurent Stoffel gère les ventes internationales, ouvrant de nouveaux marchés et assurant la distribution des produits Stoffel au-delà des frontières françaises. L’intégration de la troisième génération, avec Louis et Camille Casterot, assure une continuité familiale et une transition en douceur vers un avenir tourné vers l’internationalisation.

Véronique Ott-Hertzog : 202 ans d’histoire

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Fondée en 1822 à Hesingue (Haut-Rhin), la Boucherie-Charcuterie Hertzog, forte de 202 ans d’histoire, est l’une des plus anciennes entreprises familiales de la région, incarnant près de deux siècles de savoir-faire dans l’art de la boucherie et de la charcuterie. Actuellement dirigée par Véronique Ott-Hertzog, représentante de la sixième génération, cette entreprise artisanale réalise un chiffre d’affaires qui culmine à 4 millions d’euros.

Véronique Ott-Hertzog, auréolée du titre de Madame Artisanat en 2010, a su moderniser l’entreprise tout en respectant les recettes familiales et les techniques traditionnelles transmises de génération en génération. L’ajout d’un service de restauration et la mise en place d’un site de vente en ligne sous la houlette de son fils Cyril Ott, représentant la septième génération, démontrent cette transformation nécessaire pour répondre aux nouvelles demandes des consommateurs.

Magali et Fabien Poulaillon : la success story familiale continue

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Grâce à la Moricette, un petit pain à base de pâte à bretzel, le groupe de boulangerie Poulaillon basé à Wittelsheim (Haut-Rhin) a été propulsé au rang de symbole de la qualité artisanale alsacienne. Fondé en 1973 par Paul Poulaillon, le groupe est aujourd’hui passé entre les mains de la deuxième génération avec à sa tête Fabien et Magali Poulaillon, respectivement directeur général et directrice générale adjointe. Le premier supervise les ventes en gros et le site de production, tandis que le second est en charge des points de vente, qui se sont multipliés dans toute la région Grand Est et au-delà. L’année dernière, Poulaillon, 26 points de vente dans le Grand Est, a franchi une étape majeure de son histoire en atteignant un chiffre d’affaires de 107,33 millions d’euros, marquant une nouvelle phase de croissance pour l’entreprise.

Contributed to this file: Jonathan Nenich, Elise de Grave, Arnaud Demmerlé, Marine Dumény, Pascal Rémy, Pascal Ambrosi

 
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