SÉCHERESSE – L’inquiétude touche les riziculteurs

SÉCHERESSE – L’inquiétude touche les riziculteurs
SÉCHERESSE – L’inquiétude touche les riziculteurs
Une rivière qui s’assèche suite à une longue période sèche.

La saison agricole démarre difficilement dans les Highlands. La sécheresse continue

Les temps sont durs pour les riziculteurs des Hautes Terres. Plusieurs milliers d’hectares de rizières sont extrêmement sèches à Analamanga, à Alaotra-Mangoro, le grenier à riz de Madagascar, et à Matsiatra Ambony, début janvier, où l’épisode sec se poursuit. Ce manque de pluie ne permet pas aux agriculteurs de démarrer la culture du riz si la saison des semis a lieu en septembre-octobre et les travaux de repiquage en novembre-décembre (ndlr : début de la saison des pluies), selon les habitudes agricoles des agriculteurs. qui pratiquent le « varie vakiambiaty ». Ceux qui ont déjà tenté de semer des graines se plaignent des plants qui se fanent.

L’inquiétude gagne les paysans. « Seules les rizières irriguées par le barrage de Bevava sont actuellement repiquées. Ils ne représentent que 20% des champs de notre localité», témoigne hier Roger Ratianarivo, riziculteur à Ambatondrazaka. Cette longue période sèche présente une menace potentielle pour la prochaine récolte. “Les rizières qui ne dépendent pas de ce réseau mais des pluies naturelles risquent de ne pas avoir de récolte cette campagne si le temps reste sec en janvier”, poursuit Roger Ratianarivo. “Si la floraison du riz intervient après la saison des pluies, la récolte sera mauvaise”, a expliqué la députée d’Andramasina, Bina LiantsoaAndriamanjato.

Ce n’est pas encore cette semaine que les agriculteurs pourront commencer les travaux de repiquage. Aucune précipitation en vue sur les hauts plateaux du Centre et l’Est, entre le 6 et le 12 janvier, selon la prévision hebdomadaire de tendance établie hier par la Direction générale de la météorologie. Selon cycloneoi.com, des conditions anormalement sèches sont prévues pour la grande île cette semaine.

Espoir

« Pire, ils seraient encore plus marqués que la semaine précédente, avec une forte anomalie sèche sur les hauts plateaux du centre », peut-on lire sur ce site. “L’atmosphère est sèche à cause des feux de brousse, le flux d’est pousse les précipitations vers l’ouest, la mousson est faible, le front sud qui génère les précipitations est très loin de notre île”, explique un ingénieur météo pour justifier la sécheresse qui continue sur une grande partie de Madagascar.

Il y a cependant une once d’espoir. Les prochains mois devraient être plus pluvieux que les précédents. Les précipitations prévues au cours du mois de janvier seront supérieures à la normale saisonnière au nord des régions d’Alaotra-Mangoro et d’Atsinanana, à l’est d’Analanjirofo et de Sofia, ainsi que dans les régions d’Ambatosoa, Diana et Sava. “Ces fortes pluies pourraient provoquer des inondations dans ces régions”, préviennent les techniciens de la Direction générale de la météorologie. La plupart des régions des Hautes Terres, telles qu’Analamanga, Amoron’i Mania, Matsiatra Ambony, Vakinankaratra et South Alaotra-Mangoro, devraient connaître des précipitations normales à supérieures à la normale saisonnière ce mois-ci. La quantité de précipitations attendue en février et mars devrait être normale à supérieure à la normale saisonnière sur la majeure partie de l’île, sauf dans le sud-ouest, y compris l’ouest de Matsiatra Ambony, Ihorombe, Androy, le sud d’Amoron’i Mania et Menabe, ainsi que ainsi que dans les régions d’Anosy et d’Atsimo Andrefana, selon les prévisions.

Ces précipitations pourraient ne pas répondre aux attentes des agriculteurs. En raison du changement climatique, les précipitations sont perturbées.

Miangalya Ralitera

 
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