quel avenir pour Wikie et son fils Keijo, les orques du parc aquatique nés en captivité ?

quel avenir pour Wikie et son fils Keijo, les orques du parc aquatique nés en captivité ?
quel avenir pour Wikie et son fils Keijo, les orques du parc aquatique nés en captivité ?

Le parc aquatique d’Antibes ferme définitivement ses portes ce dimanche 5 janvier 2025. L’avenir des salariés est incertain et celui des deux orques inquiète. À ce jour, personne ne sait ce qu’il adviendra de Wikie et de son fils Keijo, né en captivité.

Le parc aquatique Marineland ferme définitivement ses portes ce dimanche 5 janvier après 50 ans d’existence. La fermeture a été officiellement annoncée tout début janvier 2025 en raison de l’aggravation des problèmes financiers liés à la promulgation de la loi interdisant les spectacles de cétacés d’ici 2026.

La direction l’a annoncé dans un communiqué : « Alors que 90 % des visiteurs choisissent de venir à Marineland pour admirer des représentations d’orques et de dauphins, la loi du 30 novembre 2021, interdisant les spectacles de cétacés, impose à Marineland d’envisager cette fermeture ».

Mike Ridell, le co-fondateur et ancien directeur du parc a déclaré BFMTV ressentir “une grande tristesse face à ce naufrage” et accuse Ségolène Royal d’avoir pris la décision d’interdire les spectacles de cétacés sans penser à leur avenir.

Dans un sanctuaire marin protégé ?

L’association One Voice souhaite ramener les orques dans un sanctuaire marin protégé mais pour Mike Ridell, c’est tout simplement une utopie et il se demande qui va payer.

Pour lui, cela reviendrait à créer un Marineland dans la nature, estime-t-il. Pour lui, les animaux ne sont absolument pas mécontents.

Du côté de One Voice, c’est une toute autre histoire : “Marineland a été fondé en capturant une famille d’orques au large de Seattle et elles ne se sont jamais adaptées”.

Incapable de survivre seul en dehors du parc

A ce jour, le sort des orques n’est pas du tout réglé. Marineland avait demandé le transfert des orques vers le parc de Kobe, au Japon. Mais leur demande a été rejetée par le gouvernement français, faute de réglementation existante suffisante en la matière.

Christine Grandjeau, présidente de l’association des animaux marins « C’est Assez », propose de maintenir le site dans les meilleures conditions en décrétant que le site devienne sanctuaire. Mais pour l’instant, la direction de Marineland n’a pas donné suite à cette idée.

L’avenir de Wikie et de son fils Keijo, né en captivité, est très incertain. Ce qui est certain, cependant, c’est qu’ils ne pourraient survivre seuls, aujourd’hui, dans aucun océan.

Belgique

 
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