Depuis plus de 72 heures, de violents combats se déroulent entre des éléments de la coalition M23/RDF et les FARDC, appuyés par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), sur plusieurs axes du territoire de Masisi (Nord-Kivu). . Ces affrontements provoquent de nouveaux mouvements de populations vers diverses destinations dont les établissements de santé.
Plusieurs habitants ont trouvé refuge temporairement dans l’enceinte de l’hôpital général de Masisi et du centre de santé de référence de Nyabiondo, tous deux soutenus par Médecins sans frontières (MSF).
Certains blessés suite à ces affrontements sont soignés dans ces deux structures de santé.
« Les équipes de Médecins Sans Frontières poursuivent leur soutien au ministère de la Santé dans ces deux structures et ont soigné depuis mercredi 53 blessés à Masisi et 13 à Nyabiondo. Alors que les combats se poursuivent, Médecins Sans Frontières rappelle la nécessité de soigner et de protéger les blessés, dans le respect du personnel et des structures médicales ainsi que du droit international humanitaire », a indiqué MSF dans une note d’information.
Les combats ont repris depuis samedi après-midi entre des éléments de la coalition M23/RDF et des combattants locaux « Wazalendo » sur l’axe centre Katale-Masisi, en passant par Lushebere, juste après un bref moment d’accalmie.
Plusieurs sources confirment que les villes de Lushebere et Masisi centre sont déjà passées sous le contrôle des terroristes du M23, après un retrait stratégique effectué par les forces loyalistes afin d’éviter des dommages collatéraux parmi les civils.
Jonathan Kombi, à Goma
