Après avoir quitté l’école après le certificat d’études, il reprend les formations et les concours, et gravit les échelons.
Partir du bas de l’échelle pour atteindre le plus haut grade de l’administration, c’est le beau chemin de vie de Michel Galfré. Né à Cruas, en Ardèche, Michel Galfré ne se destinait pas du tout aux études. Après le baccalauréat, il quitte l’école et devient apprenti boulanger-pâtissier.
Puis, il quitte ce métier pour devenir chromiste pour des porte-manteaux dans une poterie. Mais l’envie de bouger étant la plus forte, il quitte à nouveau ce métier pour devenir bûcheron dans le Vercors, haut lieu de la Résistance, où il taille pour protéger les lignes électriques.
Titulaire de tous les permis
Entre-temps, il a passé tous ses permis de conduire, de la moto au poids lourd, en passant par les voitures, les autocars, les engins de chantier et les bateaux. Puis il arrive à Langogne pour creuser les canalisations d’eau potable. C’est là qu’il rencontre Nicole qui l’accompagnera tout au long de sa vie. Il séjournait à l’hôtel et pour joindre les deux bouts, il servait les clients au restaurant de l’hôtel.
Puis il passe un concours, le premier d’une longue série, et devient ouvrier sous-cantonal à Langogne. “Six quelques mois plus tard, j’ai réussi le concours d’agent des travaux publics de l’État et suis retourné à la Direction Départementale de l’Equipement (DDE), où j’ai travaillé au bureau d’études de sécurité et de prévention, et je passe le concours de commis, que je réussis.», se souvient-il.
Carrière dans l’administration
Pris au jeu, il travaille et réussit le concours de secrétaire administratif, puis contrôleur des transports terrestres. Michel Galfré continue sur sa lancée et prépare le concours d’entrée aux Instituts régionaux d’administration (IRA). Pour cela, il prend un congé sans solde et s’inscrit à la faculté de Clermont-Ferrand. Il est nommé à l’IRA à Metz, avant de partir à Bastia. Il donne des cours pour former les futurs cadres de l’administration.
Il passe ensuite trois ans dans la Creuse et trois années supplémentaires à Saint-Flour, comme comptable assermenté et responsable du matériel dans les lycées, avant d’être nommé à l’Inspection académique de Lozère. “J’ai travaillé trente ans à la DDE et quinze ans à l’Éducation nationale. Quel que soit votre niveau d’études, vous pouvez toujours vous former. Cela me permet quand même de former d’autres personnes, de les aider à rédiger des lettres de motivation ou des CV et de les aider à trouver du travail. Je suis un peu écrivain public, j’aide les jeunes, comme cette jeune fille qui a eu des difficultés et qui a obtenu son diplôme d’infirmière. Je fais aussi de la plongée et j’ai passé tous les diplômes. J’ai le brevet d’état de premiers secours. Je faisais également partie de l’Union fédérale des consommateurs et j’étais au bureau national de l’UFC Que Choisir. J’ai fait retirer de la vente des produits de consommation. Il y avait 1 400 familles membres.“
Très investi
Il a également organisé un triathlon en Lozère, a été président de l’Association des Locataires de Fontanilles, président d’une radio locale et d’un club de plongée en Lozère. Il s’est également rendu à deux reprises à Tahiti, pour former des moniteurs de plongée sur le territoire polynésien aux premiers secours spécifiques. Retraité depuis 2014, Michel Galfré se passionne désormais, avec Nicole, pour la marche, et leurs petits-enfants que leur ont donnés leurs deux filles.