Le Real Madrid est revenu d’outre-tombe pour retrouver le match contre Valence (2-1). Menés 1-0 et réduits à 10, les Madrilènes ont pu compter sur un but de Luka Modrić et un Belligol pour s’imposer sur un terrain hostile.
Avant cela, Bellingham avait raté son penalty, provoqué par un hors-jeu également marqué par Mbappé, et Vinicius Jr. avait écopé d’un carton rouge direct pour un mauvais geste sur Dimitrievski.
Copie-collé. Bellingham marquant dans le temps additionnel pour un retour du Real Madrid, c’est exactement le scénario du déplacement à Mestalla la saison dernière. La seule différence était le fameux coup de sifflet de Gil Manzano alors que Bellingham marquait quelques dixièmes de seconde plus tard. Cette saison, l’Anglais a su prendre sa revanche et ressortir une nouvelle fois son costume de sauveur.
Avant lui, Luka Modrić avait lancé la remontée sur un magnifique service de Jude Bellingham, évidemment. Le Croate est ainsi devenu le plus vieux buteur de l’histoire du Real Madrid. Il entre également dans le top 10 des joueurs les plus capés de l’histoire du club, à égalité avec Pirri et Michel. Légende.
C’est l’action qui a fait couler le plus d’encre. Vinicius Jr., poussé et provoqué par Dimitrievski, voit rouge et pousse le gardien avec ses mains vers son visage. L’arbitre examine les images VAR et exclut directement le Brésilien, qui est en colère contre l’arbitre et est traîné tant bien que mal aux vestiaires. Des images qu’on aimerait voir davantage, car bien que rarement le premier à provoquer, Vinicius n’arrive pas à garder son sang-froid.
Le Brésilien a fait amende honorable après le match et a provoqué les supporters de Valence avec une série d’émojis avec deux doigts levés pour rappeler au club ses grandes chances de relégation. Avant son expulsion, on a vu aussi le Vinicius qu’on ne veut pas voir dans le jeu, brouillon, qui compte ses efforts et surtout qui est trop peu disponible. Un faux départ en 2025 pour la star brésilienne.
C’est l’autre point noir de cette rencontre : le contenu. Avec une équipe coupée en deux dès le début du match et une incapacité à défendre les ailes, le Real Madrid a failli en payer le prix à Mestalla. Le choix d’Ancelotti de relancer Mendy et d’aligner Ceballos au milieu a créé un véritable déséquilibre défensif et Mendy s’est retrouvé seul face à deux Valenciens à plusieurs reprises. Dans l’ensemble, la ligne défensive n’a encore une fois pas répondu dans la première demi-heure.
Ensuite, Valence a refusé le match après avoir ouvert le score, ce qui a potentiellement sauvé le Real Madrid qui a pu souffler et régler son match. Les occasions se sont présentées progressivement même si les Brésiliens se sont montrés très discrets devant avant leurs sorties respectives. Le seul point positif, c’est que les entrants ont apporté un nouveau souffle, chacun à leur manière. Brahim a pressé comme personne du côté du Real lors de ce match, Modric a su être au bon endroit au bon moment, Camavinga a montré ce que c’est que de jouer avec un latéral gauche compétent et Raul Asencio a comblé les lacunes.
