Nous l’appelons Luke le Nuke, la bombe nucléaire. Jeune prodige des fléchettes, Luke Littler n’a pas fait honneur à sa réputation, vendredi 3 janvier, en remportant son premier titre de champion du monde devant une foule enflammée dans l’arène Alexandra Palace de Londres.
En début de soirée, l’athlète de 17 ans arrive sur la plateforme éclairée par le feu d’artifice du Vésuve. Le public chante en chœur “Il n’y a qu’un seul Luke Littler” reprenant la mélodie de « Pays des merveilles de l’hiver » par Bing Cosby. Littler esquisse à peine un sourire, laissant transparaître la tension qui l’anime.
Cela ne l’a pas empêché de remporter facilement les quatre premiers sets face au triple champion du monde néerlandais Michael van Gerwen, 35 ans. Une première mi-temps de match durant laquelle les deux lanceurs de fléchettes ne semblent pas de bonne humeur, multipliant les occasions manquées. Ce n’est qu’à partir du cinquième set qu’ils se réveillent, passant le relais pour remporter les sets – le ” jambes “selon la terminologie officielle.
La foule en liesse est aspergée de bière
Alors que les membres du public – maintenant debout, les bras en l’air – se lancent dans une version a cappella de « Armée des Sept Nations »l’hymne sportif informel des White Stripes, Luke Littler et Michael Van Gerwen entament leur dixième set. Dominateur depuis le début du match, le joueur de Runcorn, dans le nord de l’Angleterre, mène 6-3 et place une fléchette hors cadre, manquant de peu la victoire.
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