La prédiction s’est avérée gagnante. Ne cherchez pas un titulaire régulier côté toulousain dans l’équipe de départ. Ils seront tous bien au chaud, à domicile, tandis que les habituels remplaçants voire espoirs se chargeront de faire le bon spectacle. Et de viser une forme d’exploit, avec peu de repères collectifs et une semaine d’entraînement raccourcie de deux jours de repos.
La charnière Simon Daroque (19 ans) – Valentin Delpy (21 ans) ? Trois apparitions en Top 14 cumulées. L’arrière Thomas Alary (18 ans), l’ailier Célian Pouzelgues (21 ans), le centre Lucas Vignières (19 ans) n’ont jamais joué à ce niveau. Il y aura plus d’expérience dans le peloton et sur le banc (Julien Marchand, Anthony Jelonch, Ange Capuozzo), mais tout cela aura des airs d’équipe B voire C.
En pèlerinage
« Nous avons l’habitude de faire tourner l’effectif contre des équipes réputées meilleures que nous sur le papier et à chaque fois, nous voyons que nos jeunes répondent présents », rappelle l’entraîneur des avants toulousains, Jean Bouilhou, selon qui « pour les joueurs nés dans les années 2000 , face à La Rochelle s’inscrit dans un pèlerinage ».
Rien que la saison dernière, les Rouge et Noir remaniés se sont imposés à Oyonnax en septembre (21-27), à Clermont en février (33-37) et à Montpellier en mai (22-29). Ils avaient en revanche largement perdu contre… La Rochelle en décembre (29-8).
Hommage à Narjissi
Ce samedi, les champions de France ne se retiendront pas en Charente-Maritime. Ils sauteront la conférence de presse d’après-match pour monter dans l’avion et décoller avant 0h30, date limite imposée par l’aéroport de La Rochelle. À partir de dimanche, le groupe se rendra au Cap, en Afrique du Sud, pour rendre hommage à Medhi Narjissi, décédé l’été dernier en nageant.
Direction ensuite Durban, où il s’agira de s’imposer au Kings Park Stadium (où les Sharks sont invaincus depuis leur participation à la Champions Cup) pour grappiller des points. Et maintenir l’objectif de disputer tous les matchs de la phase finale à domicile.
