Agé de 37 ans, l’homme est incarcéré pour viol sous la menace d’une arme et a manifesté son désir d’être changé de centre pénitentiaire, a indiqué une source proche du dossier, précisant que la prise d’otages, dans la cellule sanitaire de la prison, était en cours depuis 11h10. suis « La situation reste calme »selon cette source, un calme confirmé par un journaliste de l’AFP sur place, seules les allées et venues des véhicules de police entrant et sortant de la prison semblant rythmer la vie de l’établissement.
Les équipes d’intervention et de sécurité sont sur place
L’homme présente «un profil psychologique, pas un profil terroriste ou autre», a indiqué l’administration pénitentiaire à l’AFP, soulignant que les équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris) sont sur place, ainsi que les équipes locales de sécurité pénitentiaire (ELSP). Le détenu était susceptible d’être libéré en 2031, a précisé la source proche du dossier.
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a confirmé qu’un événement était «en cours à la maison centrale d’Arles», confirmant les premières informations du quotidien La Provence. Les forces d’intervention du Raid ont été activées par le préfet de police »,qui suit la situation de près», a ajouté la préfecture.
Yvan Colonna’s ex-prison
“Nous avons mobilisé tous les moyens“Pour mettre fin à la prise d’otages, a indiqué avoir rencontré le personnel de la prison des Baumettes de Marseille. M. Darmanin a indiqué qu’il suivait « .en temps réel l’évolution de la situation« .
La prison centrale d’Arles, prison créée en 1991, est réservée aux détenus condamnés à des peines de plus de 10 ans de réclusion criminelle ou présentant des risques pour la sécurité. C’est dans cet établissement qu’a été détenu le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, et c’est là qu’il a été mortellement agressé par un codétenu en 2022.
Yvan Colonna y purgeait une peine de prison à perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 à Ajaccio. Il avait été violemment agressé dans la salle de sport par Franck Elong Abé, un homme radicalisé de 36 ans condamné notamment dans une affaire de terrorisme.
Cette prison, fermée pendant six ans, entre 2003 et 2009, après avoir été inondée lors d’une crue du Rhône, avait également accueilli un détenu comme Jean-Marc Rouillan, membre du groupe armé d’extrême gauche Action Directe, dont il avait été l’un des co-fondateurs.