Équateur –
Le président Noboa reconduit son vice-président par intérim
Le gouvernement équatorien a annoncé jeudi que le président équatorien avait reconduit le vice-président par intérim.
AFP
Publié aujourd’hui à 00h14 Mis à jour il y a 5 minutes
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Le président équatorien Daniel Noboa a reconduit la ministre du Plan, Sariha Moya, au poste de vice-présidente par intérim, alors que le conflit avec la présidente sortante Veronica Abad s’intensifie, désormais accusée de « mépris ».
Daniel Noboa et Veronica Abad, tous deux entrepreneurs sans grande expérience politique, ont créé la surprise en remportant les élections anticipées de 2023. Autrefois alliés, ils sont désormais en conflit ouvert, Veronica Abad se disant l’objet de « persécutions ».
Le président Noboa a publié un décret pour nommer Sariha Moya « vice-présidente constitutionnelle » jusqu’au 22 janvier ou jusqu’à ce que Veronica Abad se présente à l’ambassade d’Équateur en Turquie, a annoncé jeudi le ministre du gouvernement José de la Gasca.
« Un vide au sein de l’exécutif »
“A ce jour”, Veronica Abad “ne s’est pas présentée à Ankara” pour exercer les fonctions qui lui ont été confiées, a déclaré la ministre, citant “des faits graves”. […] qui constituent un outrage. “Cela a de graves conséquences, mais cela laisse surtout un vide au sein de l’exécutif qu’il faut combler”, a-t-il ajouté.
Daniel Noboa avait nommé Veronica Abad ambassadrice en Israël en décembre 2023, l’éloignant ainsi de Quito et des affaires gouvernementales actuelles. Par la suite et à travers de nombreux rebondissements, elle fut relevée de ses fonctions d’ambassadrice et on lui demanda de se rendre à Ankara pour promouvoir les relations économiques de l’Équateur avec la Turquie.
Une décision que Veronica Abad a considérée comme une « insulte » envers les Équatoriens et un « bannissement » à leur encontre.
Le plus jeune dirigeant du pays
Daniel Noboa est arrivé au pouvoir en novembre 2023 pour mettre fin au mandat de 18 mois de son prédécesseur dans l’opposition, Guillermo Lasso, qui avait convoqué des élections anticipées pour éviter sa destitution sur fond d’accusations de corruption.
Il sera candidat aux élections législatives de février. Son gouvernement affirme que le plus jeune dirigeant du pays n’est pas obligé de prendre congé pour faire campagne, contrairement à ce que prévoit la Constitution, puisqu’il a été élu pour compléter le mandat d’un autre.
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