Inter-Atalantela première demi-finale de la Super Coupe d’Italie 2024/25, s’est terminée 2-0 grâce à un doublé de Dumfries. L’équipe d’Inzaghi attend donc le vainqueur de Juventus-Milan et rêve de son 9e triomphe dans la compétition, tandis que les joueurs de Bergame font prématurément leurs adieux à l’Arabie Saoudite. Vous trouverez ci-dessous les bulletins de tous les protagonistes du match au stade Al-Awwal de Riyad.
Les bulletins de l’Inter
Yann ÉTÉ 6.5 – Avec l’aide de Scalvini en première mi-temps et de Carlos Augusto en seconde période, il a survécu jusqu’à la quatre-vingt-dixième minute où ce fut à son tour d’intervenir. Le double arrêt de Djimsiti et Lookman vaut le quinzième clean sheet de la saison (pour l’Inter, c’est le quatrième en quatre matches en Arabie), des chiffres extraordinaires.
Yann BISSECK 7 – Impérieux dans les deux surfaces, il se moque de Zaniolo, déjoue les menaces et pique l’Atalanta sur chaque ballon mort. Il est sur le point de marquer de la tête à plusieurs reprises et est inestimable avec ses buts. Avec l’un de ces Dumfries, servez pour 1-0.
Stefan DE VRIJ 6 – Jusqu’à l’entrée de Lookman et De Ketelaere, il reste calme et se délecte des passes verticales qui suscitent des applaudissements, puis retombent. Dans le temps additionnel Djimsiti le domine mais Sommer est là.
Alessandro BASTONI6 – Il aborde mal le match, avec la tête maladroite avec laquelle il offre à Scalvini une occasion incontournable. Il se fait davantage apprécier en seconde période lorsqu’il élève son centre de gravité pour bouleverser la situation. (par 67′ CARLOS AUGUSTO 6.5 – Il évite le 2-1 de De Ketelaere avec une super intervention glissée et offre à Lautaro un ballon invitant).
Denzel DUMFRIES 8 – Il n’avait pas joué une seule minute lors des deux Supercoupes remportées par l’Inter à Riyad, mais il s’est rattrapé en entraînant Inzaghi en finale avec un doublé phénoménal. Une acrobatie dos au but et un missile sous la barre transversale, que des applaudissements.
Nicolò BARELLA 6.5 – Il s’élargit et se rétrécit pour stresser la défense de l’Atalanta, arrête Zaniolo en contre-attaque avec un élan spectaculaire et délivre une partie de sa magie balle au pied. C’est lui qui a déclenché la reprise du 2-0. (à partir de 81′ Davide FRATTESI 6 – Lors de la dernière action du match, il a pu porter le score à 3-0, mais Zappacosta s’y est opposé.)
Hakan CALHANOGLU 6.5 – Il y a trop de circulation au milieu du terrain, il impacte en esquivant et en lançant, et sur les coups francs, c’est un facteur. L’Inter a créé la panique sur un coup franc et un corner. (par 67′ Kristjan Aslani 5,5 – Il n’est pas à la hauteur du Turc, l’Inter est beaucoup écrasé après son arrivée).
Henrikh MKHITARYAN 6 – Prêts, nous sommes très proches du but, retenus seulement par Zappacosta. Décisif pour les ballons récupérés, il cogne les épaules de de Roon et épuise son réservoir inépuisable.
Federico DIMARCO 6.5 – En première mi-temps, il n’a pas pu punir Carnesecchi au rebond et est resté caché. Au retour de la pause, il a conquis sa zone de responsabilité et il y a eu des ennuis pour l’Atalanta ; une demi-passe pour le 2-0 de Dumfries. (à partir de 76′ Matteo DARMIAN sv)
Marcus THURAM 6 – Il sort par précaution en raison d’une légère fatigue de l’adducteur gauche après une période jouée entièrement au service de Lautaro, avec d’excellents mouvements. Surtout le tronçonnage de la minute 1. (dès 46′ Mehdi TAREMI 6,5 – Il récupère un héritage important et parvient à ne pas le faire regretter à Thuram. Beaucoup de bonnes choses, mais son capitaine ne parvient pas à marquer).
Lautaro MARTINEZ 5 – Il promène sans relâche Hien et Kolasinac sur tout le terrain, et c’est louable. Mais il est incapable de donner une continuité à la séquence ouverte à Cagliari, même s’il en a la possibilité. A trois reprises Carnesecchi l’arrête, à autant de reprises son objectif le trahit. Le but aura-t-il été sauvé pour la finale ?
Entraîneur Simone INZAGHI 7 – Il remporte sa septième victoire consécutive contre l’Atalanta de Gasperini et met ainsi en ligne de mire sa sixième Super Coupe personnelle grâce aux perles de Dumfries. Son Inter mérite d’aller en finale, ils auraient pu en marquer 4 de plus à la Dea. Et il peut se réjouir de l’impact de Taremi.
Marco Carnesecchi fait la fête lors de l’Inter-Atalanta, demi-finale de la Super Coupe d’Italie 2024
Crédit photo Getty Images
Bulletins ATALANTA
Cadre CARNESECCHI 7.5 – La scène est prise avec les défilés qui maintiennent la Déesse en vie le plus longtemps possible. Il a remporté le duel avec Lautaro par une victoire écrasante, lui refusant un but à trois reprises ; époustouflé par les gestes techniques de Dumfries.
Odilon KOSSOUNOU 6.5 – En défense, il est toujours au bon endroit au bon moment. Il bouge bien et, plus que ses autres coéquipiers, il est capable de désamorcer les armes offensives d’Inzaghi. (à partir de 68′ Marco PALESTRA 6 – Il perd immédiatement un ballon qui pourrait mener à 3-0, il se rattrape à la fin avec une grosse avance sur Lautaro)
Isak HIEN 5.5 – Lautaro et Thuram échangent continuellement leurs positions, et il vacille du premier au dernier instant. Il a failli compromettre la soirée de la Dea en laissant le numéro 10 de l’Inter sur le terrain après une avance à vide.
Porcs Kolasinac 6 – Il tient sa position avec diligence et s’aide de son physique lorsqu’il est attaqué. De son côté la défense tient le coup.
Davide ZAPPACOSTA 6.5 – Présence positive dans les deux phases. Sauvez la Déesse à la première et à la dernière minute grâce aux tentatives de Mkhitaryan et Frattesi.
Martre DE ROON 6 – Gasp change presque tout mais ne se passe pas du capitaine, véritablement irremplaçable. Il attend Calhanoglu, se bat avec Mkhitaryan, le tout sans erreurs majeures.
Giorgio SCALVINI 4.5 – Comme un enfant jeté à l’eau sans accoudoirs pour apprendre à nager, il se retrouve étonnamment titulaire 214 jours après la dernière fois (quand il s’est cassé le croisé), et pour ne rien arranger, il est au milieu de terrain et doit prendre soin de Barella. Les hypothèses sont effrayantes et il réussit très bien dans beaucoup de domaines. Cependant, il a sur la conscience la tête manquée à la 16e minute et il rate le but à Dumfries. Il termine depuis la cinquième à droite. (dal 62′ Poids DJIMSITI 6 – Il a l’opportunité de porter le score à 2-1 en mêlée, Sommer lui dit non).
Matteo RUGGERI 5.5 – Il pousse fort, arrête Dumfries d’une manière ou d’une autre à l’entrée de la surface juste avant la pause mais commet aussi de graves erreurs. Comme celui du début qui favorise un démarrage fulgurant de l’Inter. (à partir de 56′ EDERSON 6.5 – Il a un moteur différent de ses coéquipiers, il dirige les attaques finales et a un but refusé par le VAR pour hors-jeu millimétrique).
Lazar SAMARDZIC 5,5 – Il recoud les départements avec de nombreuses passes en première intention mais ne parvient jamais à laisser sa marque, plus soucieux de protéger la première montée en puissance de l’Inter. Et il aborde mal la reprise. (par 56′ Charles DE KETELAERE 5.5 – L’attaque de Dumfries ruine le plan de Gasperini. Mais si Lookman et Ederson ne se découragent pas, le Belge se montre moins réactif. A tel point qu’il se fait anticiper par Carlos Augusto sur un ballon juste pour pousser)
Marco BRESCIANINI 6 – Au début, il était timide et certainement perdu, mais au fil des minutes, il a mieux compris comment se déplacer et a même créé quelques problèmes à l’Inter. Même à la 90e minute, il a réalisé un bon jeu.
Nicolò ZANIOLO 5 – La première opportunité en tant que titulaire n’est pas mémorable. Il est certes généreux en phase défensive, plus encore qu’on pourrait s’y attendre, mais il est incapable de remplir la surface de réparation et se montre impalpable. La Déesse prend du courage dans certaines phases du match mais heurte forcément le mur dressé par Inzaghi. (à partir de 56′ Ademola LOOKMAN 6.5 – Avec lui l’intrigue change, la Déesse devient menaçante avec une plus grande continuité. Le Ballon d’Or africain se rate devant Sommer mais est hors-jeu. Puis il démarre l’action du 2-1 annulé et gâche l’occasion sur la tête de Djmsiti rebondie par Sommer).
Entraîneur Gian Piero GASPERIENI 5 – Il se présente à Riyad avec une Atalanta expérimentale, sacrifiant peut-être la Super Coupe pour des objectifs plus importants, et Inzaghi lui présente l’addition. Il fait tout son possible pour ne pas encaisser de but en début de match et l’encaisse en début de seconde période. Dix buts encaissés et zéro marqué lors des trois derniers matches contre l’Inter parlent d’eux-mêmes.
Gasperini : “A l’Atalanta, j’ai pu réaliser mes rêves”
Crédit vidéo : Eurosport