Les autorités ont annoncé l’impossibilité d’exécuter le mandat d’arrêt visant le président Yoon Suk-yeol en raison de la présence de l’armée et de ses gardes du corps.
LE Les enquêteurs sud-coréens je n’ai pas incapable d’exécuter le mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk-yeollicencié et suspendu de ses fonctions en décembre, a annoncé l’Office anti-corruption dédié aux hauts fonctionnaires (CIO).
Yoon Suk-yeol, qui a imposé la loi martiale début décembre avant de se rétracter, est visé par une enquête criminelle pour accusations de tentative d’insurrection.
Les responsables du CIO sont arrivés devant la résidence de Yoon Suk-yeol vendredi à 7 heures (22 heures GMT jeudi) et ont attendu avant d’entrer dans la propriété à pied. Ils se sont alors retrouvés face à des membres des services de sécurité présidentielle ainsi qu’à des membres de l’armée, selon les médias.
L’opération a échoué
Le CIO a décidé de mettre fin à l’opération vers 13h30, invoquant des craintes pour la sécurité de ses employés et disant « regretter profondément » l’attitude de Yoon Suk-yeol. “Il a été jugé pratiquement impossible d’exécuter le mandat d’arrêt en raison de la situation”, a indiqué le CIO dans un communiqué.
Un mandat d’arrêt a été émis mardi contre Yoon Suk-yeol, ce dernier n’ayant pas répondu aux multiples convocations des enquêteurs cherchant à l’interroger sur sa décision d’imposer la loi martiale. Ce mandat d’arrêt est valable jusqu’au 6 janvier.
Le CIO a précisé vendredi qu’il examinerait la situation avant de décider de la marche à suivre.
Des centaines de partisans de Yoon Suk-yeol se sont rassemblés devant sa résidence peu avant l’aube, jurant d’empêcher toute arrestation du président déchu.