Un homme a foncé avec un pick-up dans la foule dans la nuit du mardi 31 décembre au mercredi 1er janvier à la Nouvelle-Orléans, tuant dix personnes et en blessant au moins trente dans le vieux quartier français de la ville. rapporte le quotidien local The Times-Picayune.
Le maire de la Nouvelle-Orléans, LaToya Cantrell, a déclaré qu’il s’agissait d’un “attaque terroriste”, tandis que la chef de la police de la Nouvelle-Orléans, Anne Kirkpatrick, a écarté l’hypothèse d’un conducteur ivre.
Le conducteur, qui contournait les barricades pour foncer dans la foule, est décédé à la suite d’une fusillade avec des policiers, rapporte l’agence. New York Timesqui cite des témoignages anonymes des forces de l’ordre.
“Après l’arrêt du véhicule, le suspect a ouvert le feu sur les policiers qui ont riposté”a déclaré la police, citée par le Washington Post. « Son décès a été constaté sur place. Aucune information supplémentaire sur le suspect n’est actuellement disponible. Deux policiers ont été blessés.
“Il voulait écraser le plus de monde possible”
L’attaque s’est produite sur Bourbon Street, artère historique de la Nouvelle-Orléans, vers 3h15 du matin. “Cet homme voulait écraser le plus de monde possible”a expliqué Anne Kirkpatrick.
Selon Kirkpatrick, l’enquête a été confiée au FBI, dont le représentant a expliqué qu’un engin explosif avait été découvert et que les enquêteurs travaillaient pour déterminer s’il était fonctionnel.
Selon les sources de New York Timesl’enquête concerne “sur un acte terroriste présumé”bien qu’un responsable du FBI ait déclaré plus tôt lors de la conférence de presse qu’il ne s’agissait pas d’un acte terroriste. Selon le Washington Post, le FBI a confirmé plus tard dans un communiqué qu’il enquêtait effectivement sur un éventuel « acte terroriste ».
Les festivités du Nouvel An attirent «une foule nombreuse et bruyante» dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans, rappelle le New York Times.
La ville accueille également le 1est En janvier, un prestigieux match de football universitaire américain, le Sugar Bowl. Il s’agissait d’opposer les équipes de Notre Dame et de l’Université de Géorgie au stade Superdome, dont beaucoup de supporters avaient fait le déplacement.