Les larmes coulent sur les joues. Les lignes sont tracées. Pour les résidents des immeubles B5 et B6 de Negadis, résidence sociale située boulevard Emile-Thomas à Draguignan, le réveil a été brutal au lendemain du réveillon.
Il était dix heures, le mercredi 1er janvier 2025, lorsqu’un incendie se déclare au rez-de-chaussée du bâtiment B6. “Le feu s’est ensuite propagé aux étages supérieurs par les balcons remplis d’objets divers”rapporte le commandant des pompiers du Var sur place lors d’un point de situation avec les élus de Draguignan et les services de police. “Quand nous sommes arrivés, les deux étages supérieurs étaient déjà ravagés par les flammes”, poursuit l’officier.
Une légère blessure
Et de continuer le récit de l’intervention. « Nous avons pu évacuer 22 personnes par la cage d’escalier, et confiner celles du dernier étage, le temps d’éteindre les flammes »rapporte-t-il. « Une personne a été légèrement blessée, possiblement une entorse à la cheville, lors de l’évacuation »précise la communication du Service Départemental d’Incendie et de Secours (Sdis) du Var vers midi.
« Au total, il y a trois appartements impactés à l’entrée B6 et un à l’entrée B5, au troisième étage »totalise le commandant des opérations sur place. Vers midi, « nous venons de terminer les opérations d’extinction ; maintenant, nous devons nettoyer tous les meubles calcinés.
Au même moment, les pompiers se trouvaient sur les balcons des appartements concernés et ont jeté tous les objets brûlés présents dans les appartements. Au total, plus d’une trentaine de pompiers étaient à l’œuvre, ainsi que des policiers municipaux et nationaux.
Un feu d’artifice à l’origine du désastre
Sur place, plusieurs élus de Draguignan ont abordé la question du relogement. «Il y a eu un incendie dont l’origine serait liée à rangés sur le balcon», indique Jean-Yves Fort, adjoint au maire de Draguignan chargé de la sécurité, aux habitants à l’aide du mégaphone d’une voiture de police municipale. « Il y a un certain nombre d’appartements concernés, il faut venir nous voir, pour qu’on puisse vous trouver au plus vite une solution de relogement », les invite-t-il.
Une tâche ardue à venir. « Nous avons environ 32 personnes que nous allons devoir reloger », ajoute-t-il en aparté. “Mais ce chiffre pourrait être plus élevé, si les appartements voisins étaient également inutilisables en raison de l’eau déployée par les pompiers et de la coupure d’électricité dans le cadre de l’intervention.” Ces personnes doivent être prises en charge par Saiem, le bailleur social propriétaire de la résidence sociale.
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