Gruissan. Du volontariat au militantisme, l’éternelle jeunesse de Christian

Gruissan. Du volontariat au militantisme, l’éternelle jeunesse de Christian
Gruissan. Du volontariat au militantisme, l’éternelle jeunesse de Christian

Rencontre avec un amoureux de la vie.

Alors qu’il se promène aux Salins pour oublier la maladie qui laisse sa femme dans un lit d’hôpital, Christian Bompard, habitant le quartier Mateille, croise un groupe de marche nordique. Il réfléchit depuis un moment à faire de l’activité physique. Pour s’évader de son quotidien d’aidant familial, prendre l’air. Alors il s’approche du groupe et obtient des informations. Le contact est chaleureux. C’est décidé : il rejoint les marcheurs des événements sportifs de Gruissan (GSE).

Parallèlement, l’aidant qu’il est, trouve réconfort et soutien auprès de l’association Alzheimer.

Une fois veuf, Christian rejoint le bureau des deux associations et accepte des postes à responsabilités. Au GSE, il devient responsable de secteur du trail kinétique de Gruissan, l’événement phare du club, et encadre les séances de marche nordique.

Chez France Alzheimer, elle prend en charge les séjours soignants/accompagnés. « On part pour 11 jours. La préparation commence trois mois avant et se termine deux mois plus tard. On soigne les malades, on soulage les soignants. Ils se détendront pendant que nous soignons leurs proches malades. Sur place, nous devons être disponibles 24h/24. Beaucoup de gens ont du mal à comprendre pourquoi je fais cela, après avoir vécu ce que j’ai vécu avec ma femme. On me demande si je n’ai pas assez souffert. Mais je l’ai fait ! formations soignants, groupes de parole, séjours, vacances, etc. J’étais inquiet. Je rends l’aide qui m’a été apportée..

Mais cela ne s’arrête pas là. Il a également choisi de s’impliquer au sein de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Une prise de conscience qui lui tient à cœur après avoir été confronté à la maladie d’Alzheimer et à ses conséquences.

Pour lui, l’esprit bénévole, c’est ne pas savoir dire non : « Me connaissant, si je vais dans d’autres associations, je suis foutu ! déclare-t-il. C’est aussi une façon de voir le monde, d’avoir des relations humaines, de créer du lien social. Vivre, finalement et peut-être aussi rester jeune si l’on en croit ce fringant septuagénaire qui conclut : « Mon principe est que tant que je ne suis pas vieux, je continue. Le jour où je serai l’aîné, alors je serai vieux. Mais en attendant, je continue.

 
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